Le Lignage Serroelofs, Ser Roelofs ou t’Serroelofs est l'un des sept Lignages de Bruxelles.
Armes
Ce lignage portait de gueules plain qui est Bruxelles, à 9 billettes d'argent, ordonnées 4, 3 et 2. Cimier : un buste chaperonné. Supports : deux pucelles les cheveux épars, enveloppées de longs manteaux[1].
Histoire
La famille-mère de ce Lignage bruxellois[2] n’a pas pu être déterminée avec certitude et souvent — mais à tort selon l'érudit H.-C. van Parys[3] — la famille de Mol est présentée comme famille-mère simplement parce que Roelof de Mol était échevin déjà en 1273.
En 1376, trente-neuf personnes étaient inscrites au t’Serroelofs. Ces personnes appartenaient à vingt-et-une familles qui sont t’Serclaes (avec six personnes de ce nom inscrites au Lignage), de Loeze, Tuninc dit Tuyn, Wassart (trois personnes), de Coninc, de Mol (trois personnes), van der Kelen, van Huldenberghe (trois personnes), Hertewijck (trois personnes), Mettenschachte (trois personnes), Colay (trois personnes), Cassart, de Hertoghe, de Hondeloze, van den Hove, van Brabant (deux personnes), de Buys, van der Plast, Halfhuys, van den Stalle, et van de Wuwere[4].
Les registres du Lignage Serroelofs, de 1376 à 1413 environ et de 1480 à 1794, ont fait l’objet d’une publication scientifique[5].
↑Louis Hymans, Bruxelles à travers les âges, Bruylant-Christophe, 1882-1884, p. 126.
↑ Roel Jacobs, Lignages de Bruxelles, Coudenberg, t’Serroelofs, lignage, Sleeus, lignage, Steenweghs, lignage, Serhuygs, lignage, Sweerts, lignage, Rodenbeke, lignage, dans : Dictionnaire d’Histoire de Bruxelles, sous la direction de Serge Jaumain, Bruxelles, 2013, sub verbis.
↑Henry-Charles van Parys, Note sur les Lignages de Bruxelles en 1376, Brabantica, tome VII, 2e partie, Bruxelles, Genealogicum Belgicum, 1968, pp. 768 à 781.
↑Henry-Charles van Parys (Dir.), Généalogie des familles inscrites au lignage t’Serroelofs en 1376 d'après les travaux de J.B. Houwaert et les sources originales, Brabantica, tomes VII et VIII, 2ème partie, Bruxelles, Genealogicum Belgicum, 1957, pp. 782 à 968.
↑Paternostre de La Mairieu, Le Manuscrit de Roovere conservé au Fonds Général du Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque Royale de Belgique, Recueils X et XI des Tablettes du Brabant, 1981 et 1982, pp. 345 à 386 pour le t'Serroelofs.
↑Désiré van der Meulen, Liste des personnes et des familles admises aux lignages de Bruxelles depuis le XIVe siècle jusqu'en 1792. Avec une introduction sur l'histoire des lignages, Anvers, 1869.