En 1976, il est secrétaire du député provincial de Lotbinière Georges Massicotte et membre du comité d'information pour la campagne publicitaire des élections de 1976 dans la région de Québec. Deux ans plus tard, il est président de la campagne de financement populaire du Parti libéral du Québec. En 1979, il est adjoint au directeur du scrutin de Lotbinière, puis est adjoint du député fédéral de LotbinièreJean-Guy Dubois de 1980 à 1984[2],[3].
Carrière politique
En 1985, il est élu député libéral à l'Assemblée nationale du Québec dans Lotbinière, en défaisant le député péquiste sortant Rodrigue Biron[2],[5],[3]. Du au , il est membre de la Commission sur l'agriculture, la pêche et l'alimentation. Du au , Camden est membre de la Commission de planification et d'aménagement. De 1986 à 1989, il fait partie du caucus des ministres du sous-comité sur l'agriculture, de l'équipe de planification pour le bétail laitier et du caucus du sous-comité sur les Affaires municipales. De 1987 à 1989, il participe au comité de coopération France-Québec[4]. En , à l'annonce de la fermeture de l'usine Pantalons Star à Laurierville, le député Camden intervient pour sauver l'emploi de 135 personnes. Avec le député voisin Laurier Gardner, qui dans sa circonscription voit aussi des personnes touchées par la fermeture, il fait pression au chef de l'entreprise[6]. Aux élections fédérales qui ont lieu fin 1988, Camden donne son appui au libéral Pierre Lajeunesse, son ami, ce qui irrite le progressiste-conservateurMaurice Tremblay, qui finit par gagner dans la circonscription. Camden rectifie son avis plus tard, affirmant qu'il n'a jamais été contre Tremblay, mais a simplement appuyé un ami[7],[8]. Aux élections de 1989, il est réélu en remportant l'élection sur le péquiste Alonzo le Blanc[2],[5],[3].
De 1988 à 1990, il est membre du conseil d'administration de la Conférence socioéconomique de la région Chaudière-Appalaches, puis à partir de 1991, du Conseil régional de concertation et de développement de la région Chaudière-Appalaches[3]. À partir de 1992, il est membre du conseil régional de développement de la région Mauricie-Bois-Francs-Drummond. Du au de la même année, il est vice-président de la Commission des affaires sociales[2],[3]. Il est défait de peu par le péquiste Jean-Guy Paré aux élections de 1994[2],[5].
Le , il est choisi pour devenir le maire de sa municipalité, Saint-Patrice-de-Beaurivage. Il ne rencontre aucune opposition. Alors qu'il est maire, la municipalité fait face à la crue estivale de la Beaurivage. Il organise l'évacuation des douzaines de maisons concernées et relocalise les résidents touchés temporairement au gymnase de l'école la Source[9]. Il ne poursuit pas un second mandat et est remplacé en 2013 par Claude Fortin[10].
Après la vie politique
Du au , en tant que membre de l'Association des professionnels du dépannage du Québec, Camden et son collègue Réjean Breton entrent en contact avec Richard Dionne du ministère des Transports pour modifier des clauses dans les contrats accordés aux compagnies de remorquage[11].
Il fait partie du conseil d'administration de la fondation Jean-Charles Bonenfant, dont le but est d'aider les jeunes au Québec à s'épanouir[12].
Il s'implique dans le conseil d'administration de l'Amicale des anciens parlementaires de l'Assemblée nationale du Québec en tant qu'administrateur de à , vice-président de à et administrateur de à [13].
↑Assemblée nationale du Québec, Fondation Jean-Charles Bonenfant - le Magazine, Ville de Québec, Assemblée nationale du Québec, , 23 p. (lire en ligne), pp. 4.