Les Noces d'Alexandre et de RoxaneNoces d'Alexandre et de Roxane
Les Noces d'Alexandre et de Roxane sont une fresque (370 × 660 cm) réalisée en 1519 par l'artiste italien de la Renaissance Giovanni Antonio Bazzi, dit Le Sodoma. Chef-d'œuvre de l'artiste, la fresque est située sur le côté nord de la chambre d'Agostino Chigi, au premier étage de la Villa Farnesina à Rome. Histoire et descriptionElle fait partie d'un cycle de fresques dont le sujet est tiré des scènes de la vie d'Alexandre le Grand, sujet destiné à glorifier le riche client, le banquier siennois Agostino Chigi, identifié avec le personnage antique. La fresque a été commandée par Agostino Chigi qui avait connu à Sienne le peintre qui y travaillait depuis plusieurs années. Elle est composée à partir de sources littéraires classiques, dans une tentative archéologique de reconstituer, un tableau du peintre grec Aetion[1], à travers la description faite par Lucien de Samosate :
Raphaël, qui travaillait sur les fresques des autres pièces de la villa Farnesina, a peut-être participé à la préparation des cartons préparatoires. On trouve sur la fresque de nombreux aspects symboliques, pas toujours déchiffrables, liés au mariage d'Alexandre avec Roxane, et par analogie sur le lien entre Agostino et sa future épouse Francesca Ordeaschi : angelots ailés, torche allumée soutenue par le dieu Hyménée (emblème du mariage), portrait d'Héphaestion (compagnon d'Alexandre) à moitié nu... Les autres épisodes liés au cycle sont la Famille de Darius devant Alexandre, sur le mur est, Alexandre le Grand apprivoise Bucéphale, dans laquelle la main d'un collaborateur est visible, surtout du côté droit, et Alexandre à la bataille sur le mur sud. Le Vulcain à la forge avec quelques amours qui lui offrent des fléchettes est aussi du Sodoma[3]. Il y a aussi une lecture ésotérique de ces fresques de Sodoma, avec des analogies entre un sens manifeste du récit et un sens latent, de l'herméneutique alchimique[4],[5]. Cependant, d'autres auteurs rejettent le caractère artificiel d'une telle interprétation[6]. Notes et références
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