À son retour, elle découvre sur le Web que 200 femmes furent violées et tuées dans cet hôtel lors du massacre de Višegrad, en 1992. Profondément choquée, elle décide de repartir sur place pour filmer et comprendre pourquoi une telle tragédie est laissée sous silence.
Fiche technique
Titre : Les Femmes de Visegrad
Titre original : Za one koji ne mogu da govore
Titre international : For Those Who Can Tell No Tales
« Ce film étonnant flotte entre documentaire et fiction : Kym Vercoe joue son propre rôle dans cette quête dédiée — comme dit le titre original — « à ceux qui ne peuvent plus raconter l'histoire ». »[1]
« Un thriller tendu quasi exclusivement sur ce hors-champ têtu à l’épreuve de faits encore plus têtus. […] Dommage, cependant, que cette sobriété dans le devoir de mémoire trébuche sur la fin. »[2]
« À trop se défier des artifices, des effets dramatiques, la mise en scène, plate et littérale, échoue à restituer une dimension spirituelle à son sujet. L'évocation de ce drame n'exigeait pas un tel emballage de vide. »[3]
Autour du film
Le film est basé sur l'histoire vraie de Kym Vercoe. L'actrice est en voyage à Višegrad et son guide touristique lui conseille de passer la nuit à l'hôtel Vilina Vlas, dont elle ignore le passé tragique[4].