Les Douze Chaises
Les Douze Chaises (en russe : Двенадцать стульев) est un roman écrit par les écrivains soviétiques Ilf et Pétrov et paru en 1928, à la fin de la NEP. C'est l'œuvre la plus connue d'Ilf et Petrov. RéceptionEn Union soviétique, le roman est d'abord livré sous forme de feuilleton, de janvier à , suivi d'une édition en volume séparé. En France, dans l'Allemagne de Weimar, aux États-Unis, le roman connaît également un immense succès[1]. Le roman a connu un engouement immédiat et durable. Devant l'immense succès de ce roman satirique, Ilf et Petrov ont écrit une suite, Le Veau d'or, publié en 1931. Selon Ilya Serman[2], les auteurs avaient le projet d'un troisième roman, auquel ils renoncèrent par prudence : « L'humour est un métal précieux et nos mines étaient épuisées[3]. », commenta Evgueni Petrov par la suite. Le roman fut toléré par le pouvoir soviétique, mais en 1949 (après la mort des deux auteurs) fut ciblé par la critique littéraire au nom de la « lutte contre le cosmopolitisme sans racines[4] » :
— Novy Mir, Article de 1949[5]. Le Dégel qui accompagnait la déstalinisation permit au roman de retrouver les faveurs du public, mais dans les années 1970, l'engouement tiédit et l'on se mit à plus apprécier d'autres auteurs de la même époque, comme Mikhaïl Boulgakov ou Oliecha[5]. ArgumentHippolyte Matvieïévitch Vorobianinov apprend l'existence de diamants cachés dans une chaise ayant appartenu à sa famille avant la Révolution russe. Le livre raconte sa rencontre avec Ostap Bender, « le grand combinateur », puis leurs pérégrinations dans l'URSS des années 1920 pour retrouver le trésor. PersonnagesLes personnages du roman sont assez nombreux. Alain Préchac en donne la liste complète et détaillée au début de sa traduction[6], dont les principaux sont :
RésuméPremière partie : Le Lion de StargorodLe roman s'ouvre dans une petite ville non identifiée de la province russe le vendredi à 7 heures 30, avec le réveil, de bonne humeur, de Vorobianinov. Sa belle-mère, Claudia Ivanovna Petoukhova, est malheureusement victime d'une attaque cardiaque. Avant de mourir, elle a le temps de lui révéler qu'elle a cousu une fortune en diamant et bijoux dans une des douze chaises de marque qui faisaient partie du mobilier de la famille, mobilier resté à Stargorod. Il l'ignore encore, mais sa belle-mère a confessé la même histoire au prêtre Fiodor Vostrikov. Les deux aventuriers partent simultanément pour Stargorod, à la recherche de la fortune. Deuxième partie : MoscouTroisième partie : À travers la RussieExtraitLa première apparition d'Ostap Bender[9] donne lieu à une célèbre réplique. À un jeune vagabond de Stargorod qui le poursuit et lui demande de l'argent, Bender rétorque : « Tu veux peut-être aussi la clef de l'appartement où je garde mon argent[10],[11] ? » Adaptations au cinéma et à la télévision
— Ilf et Pétrov, Les Douze Chaises[12]. Traduction française: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notes et références
Bibliographie
AnnexesArticles connexes
Lien externe
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