En 1977, Henry Coston vend la revue à Jean Auguy, directeur de la maison de vente par correspondance Diffusion de la pensée française (DPF), de Lecture et tradition et des Éditions de Chiré. Jean Auguy est l'actuel directeur de Lectures françaises, Pierre Romain en assure la chronique internationale, François Lépervanche, les questions sociales, Benoît Mancheron, Dominique Setzepfandt (jusque dans les années 1990), Claude Vignon, Jacques Villemonais, Léon de Poncins et Michel de Poncins, Gérard Bedel, Luc Perrel, Pierre Goube de Laforest, Jean Saint-Paul, Jacques De Kremer et Pascal Bernardin en sont les principaux rédacteurs.
En 2011, Jean Auguy a laissé place à son gendre François-Xavier d'Hautefeuille. Une nouvelle société a pris la suite : DPF VAD (vente à distance), elle poursuit l'édition des revues mensuelles : Lectures françaises et Lecture et tradition.[réf. nécessaire]
Tirage
En 1958, la revue compte 2 500 abonnés[2]. Dans les années 1970, elle tire à 20 000 exemplaires[3]. Fortement atteinte par les départs d'Henry Coston et de Jacques Ploncard d'Assac, puis par la crise de la presse écrite, la revue a vu le nombre de ses lecteurs diminuer au cours des années 1990. Elle revendiquait 6 800 lecteurs en .
Références
↑« [...] Dès son apparition la revue épouse un discours accusateur identique à celui de Défense de l'Occident, le négationnisme s'intègre dans ses thèmes de prédilection. À la différence de son confrère, Henry Coston n'est pas un théoricien du négationnisme. Comme Maurice Bardèche, il perçoit en Paul Rassinier une double caution politique et historique. De manière conjointe, les deux hommes diffusent les écrits de l'ancien déporté, utilisent sa personnalité ambivalente et lui construisent un lit de futur héros. », inValérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Éditions du Seuil, 2000, p. 51.
↑Jacques Bordiot, « Témoignage posthume - 40 ans de la revue », Lectures françaises, no 479, , p.28.