La partition est écrite pour « l'élève » pour le système des deux portées supérieures et « le maître » pour le système des deux portées inférieures du quatre mains[2],[3].
L'œuvre est définie par le compositeur comme une « histoire vraie en trois récits »[1]. Les trois mouvements qui composent Le Soldat de plomb sont[1],[3],[2] :
Sérénade interrompue, dédié à Nino de Bonnefoy, neveu du compositeur, récit dans lequel le petit soldat de plomb chante la sérénade à une poupée ; pris par ce chant, il oublie l'heure de la retraite ;
Quat'jours de boîte (mélodrame), dédié à Riri Bret, récit dans lequel le petit soldat de plomb se trouve puni, emmené au poste de police ; mais, après une citation de La Marseillaise, tout est pardonné par son colonel (en étain) ;
Défilé nuptial (pas redoublé), dédié à Guite Decaux, récit dans lequel le petit soldat de plomb épouse finalement la petite poupée (en porcelaine) de la sérénade.
Le Soldat de plomb, d'une durée moyenne d'exécution de huit minutes environ[3], présente, à l'instar d'En Vacances, un « caractère de miniature simple, sans afféterie[1] ».
Jean-Bernard Cahours d'Aspry, Déodat de Séverac, musicien de lumière. Sa vie, son œuvre, ses amis (1872-1921), Atlantica-Séguier, coll. « Carré Musique », , 145 p. (ISBN978-2-84049-235-1).