Le Moniteur algérien
Le Moniteur algérien est le deuxième journal publié en Algérie, après L'Estafette d'Alger. Le 3 premiers numéros sont datés du . Le journal est bilingue : français et arabe, la partie en langue arabe resta lithographiée jusqu'au no 26 du , date à laquelle apparut la conception en caractères arabes d'imprimerie. Sa conception est analogue au style des journaux du même genre apparaissant au Moyen-Orient. C'est le baron Pichon, l'Intendant civil de l'Algérie qui est à l'origine de sa création. Celui-ci jugeait qu'il devenait nécessaire d'établir un moyen régulier de publication. Le format était grand in-8° et ne devient in-folio qu'en 1855, il était composé à ses débuts à l'Imprimerie du Gouvernement Général, 29, rue Jénina (dans la Basse-Casbah) puis aux 55-57, rue de la Charte et enfin rue des Lotophages (dans le quartier de la Marine). Il paraissait à peu près une fois par semaine avec deux pages à ses débuts puis passait à six pages. La publication s'arrête le au no 1647, à la suite de la création du ministère de l'Algérie et des Colonies qui remplaça éphémèrement le Gouverneur Général. Le Moniteur de l'Algérie prend sa suite de 1861 à 1872. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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