Deux demi-frères (incarnés par Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel) dont le premier est devenu « le plus vieux punk à chien d'Europe » et le second — bon garçon et commercial plein d'avenir — fait un épuisement nerveux à la suite de son licenciement et de son divorce. Les parents (Brigitte Fontaine et Areski Belkacem), propriétaires blasés d'un établissement de la chaîne « La Pataterie » dans une banlieue commerciale, veulent qu'ils deviennent de vrais adultes afin qu'ils s'émancipent enfin, et décident donc de leur révéler que leur père n'est pas leur géniteur biologique. Les deux héros se retrouvent ainsi à la rue et décident d'avancer droit devant eux pour un road trip en quête de liberté. Leur retour en ville se fera de façon grandiose : ils décident de déclencher le « Grand Soir ».
Les scènes du centre commercial se déroulent à Champniers et à Gond-Pontouvre (Zone des Montagnes, Angoulême Nord), ainsi qu'à Bègles en Gironde, notamment la scène du magasin Carrefour[5].
Le chien Billy Bob est le propre chien de Benoît Poelvoorde.
Bien que comique, le film devient assez noir pour le spectateur, et aborde des thèmes graves, comme l'exclusion, le chômage, l'alcoolisme, et la marginalité.
Benoît Delépine et Gustave Kervern, alors en plein tournage du film, proposent par voie de presse un caméo à un homme qui s'est fait remarquer, le , lors d'une visite à Brax du président Nicolas Sarkozy en l'agrippant violemment par la veste. Cet homme, tout en étant poursuivi en justice, accepte et apparaît dans un rôle de vigile, reproduisant son geste sur le personnage de Benoît Poelvoorde[3].
Le film a été tourné[6] dans les départements de :
Le film a attiré 430 000 spectateurs en France[7].
Extrait de critique de cinéma :
Dans L'Humanité, Jean Roy résume à propos du film « Quand le monde qui nous entoure est triste à pleurer, qu’il suinte l’ennui, il ne reste plus qu’à en rire. Éternelle leçon du cinéma comique et mise en application pratique ici. »[8]