Le Crime de l'Orient-Express
Le Crime de l'Orient-Express (titre original : Murder on the Orient Express) est un roman policier d'Agatha Christie publié le au Royaume-Uni, mettant en scène Hercule Poirot. Il est publié la même année aux États-Unis sous le titre Murder in the Calais Coach[1], puis en France. Le Crime de l'Orient-Express est, avec Dix Petits Nègres (1939), l'un des romans d'Agatha Christie ayant connu le plus grand succès. Il a été traduit en plus de trente langues. La partie du récit concernant le personnage de Ratchett est inspirée d'un crime réel, l'affaire du kidnapping de l'enfant de Charles Lindbergh, tandis qu'Agatha Christie s'inspire d'un fait divers comme toile de fond de son roman, un incident survenu en , le Simplon-Orient-Express (version de l'Orient-Express créée par les Alliés à la suite du traité de Versailles) bloqué par un blizzard pendant six jours près de Çerkezköy en Turquie[2]. PersonnagesVictime
Enquêteur et alliés
Suspects
RésuméHercule Poirot, venu résoudre une affaire, est en Syrie à la gare d’Alep, à 5 heures du matin. Il repart à Istanbul où il compte faire un peu de tourisme. Quand il arrive à l’hôtel, le concierge lui donne un télégramme lui disant de retourner à Londres. Il prend alors un billet pour l’Orient-Express en direction de Londres et va déjeuner au restaurant de l’hôtel. Il reconnaît son ami M. Bouc, l'un des directeurs de la Compagnie internationale des wagons-lits qu'il doit emprunter. Dans le train, bloqué à cause d'un blizzard survenu entre Vinkovci et Brod, sur le territoire de ce qui était alors la Yougoslavie, M. Ratchett, un riche Américain est tué au milieu de la nuit. Poirot examine le corps avec l’aide du docteur Constantine. L'homme a été tué de douze coups de couteau. Poirot découvre vite que le vrai nom de M. Ratchett est Cassetti, connu comme ayant dirigé la bande qui avait enlevé la petite Daisy Armstrong et exigé une rançon de deux cent mille dollars. Le cadavre de la petite fille fut retrouvé après le paiement de la rançon. Traumatisée, la mère de Daisy mourut en accouchant d’un deuxième enfant et son mari, désespéré, se tira une balle dans la tête. Poirot, en collaboration avec M. Bouc et le docteur Constantine, interroge les passagers du train et découvre un grand nombre d’informations complémentaires. Dénouement et révélations finalesPoirot élucide le crime : tous les suspects, excepté la comtesse Elena/Helena Andrenyi, ont donné un coup de couteau pour venger l'assassinat de la petite Daisy. Il décide de se faire relever de ses fonctions et de déclarer ne jamais avoir retrouvé le coupable. Références à la réalitéDans le roman, Ratchett est le responsable du kidnapping et de la mort de la petite Daisy Armstrong. Cet enlèvement est inspiré d'un crime réel, l'affaire du kidnapping de l'enfant de Charles Lindbergh le , soit deux ans avant la publication du roman[3]. Agatha Christie avait déjà pris l'Orient-Express, en 1928, ce qui lui permet d'insérer dans son roman des détails du train, tel que la position des poignées de portes[3]. De plus, l'arrêt du train bloqué par la neige s'inspire d'un incident survenu en où le Simplon-Orient-Express se retrouva bloqué par un blizzard pendant six jours près de Çerkezköy en Turquie[2]. Éditions
HonneursLe Crime de l'Orient-Express occupe la 41e place au classement des Cent meilleurs romans policiers de tous les temps établi par l'association des Mystery Writers of America en 1995. AdaptationsAu cinéma
À la télévision
À la radio
En bande dessinée
En jeu vidéo
AnecdotesUne certaine tradition prétend que Le Crime de l'Orient-Express aurait été écrit par Agatha Christie au Pera Palace, hôtel historique d'Istanbul accueillant les voyageurs de l'Orient-Express. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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