Le Chant du monde (film)Le Chant du monde
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Le Chant du monde est un film franco-italien réalisé par Marcel Camus, sorti en 1965, adaptation du roman éponyme de Jean Giono. Il est à noter que Jean Giono lui-même avait écrit en 1942 un scénario pour un projet de film adapté de son roman, projet qu'il abandonna par la suite. Ce scénario abandonné a été publié en 1980 dans le tome I de ses Œuvres cinématographiques[1],[2]. Mais c'est sur une autre adaptation, avec un scénario écrit par lui, que Marcel Camus a tourné son film. SynopsisDeux clans de paysans s'affrontent dans les collines de Haute-Provence. Un rude paysan, Le Matelot, s'inquiète de ne pas voir revenir son fils, Le Besson, parti couper des arbres dans les hauteurs. Avec son ami Antonio Bouche d'or, qui vit seul sur une île, il part à la recherche de son fils. En chemin, ils rencontrent dans un bois Clara (Catherine Deneuve), une jeune aveugle sur le point d'accoucher. Ils l'aident, la mettent à l'abri chez la mère Delarue; Antonio en tombe amoureux. Ils découvrent que Le Besson a enlevé Gina, avec son consentement. Or celle-ci est la fille du redoutable Maudru, le riche propriétaire des pâturages, et elle était promise au neveu de Maudru. Puis ils comprennent que Maudru mène avec ses bouviers une chasse à l'homme sans pitié contre le Besson. Une guerre s'engage, qui ne s'arrêtera qu'après plusieurs morts… Le Besson évite un premier piège mais blesse mortellement le neveu de Maudru. Antonio et le Matelot rejoignent le couple traqué chez Toussaint, le guérisseur bossu, beau-frère du Matelot. L'hiver est arrivé. Gina "la vieille", qui est la sœur de Maudru et la mère du mort, se joint à ceux qui veulent abattre le Besson. À la fin d'une fête villageoise, où Clara a retrouvé Antonio, le Matelot est battu à mort par les bouviers. Au comble de la fureur, le Besson, accompagné d'Antonio, met le feu à la ferme de Maudru. Quand la vengeance et la violence auront fait leur œuvre, les beaux jours reviendront. Le Besson, Antonio et leurs compagnes rejoignent alors le Bas Pays et vont s'installer ensemble sur l'île d'Antonio. Cette fin heureuse contraste, volontairement pour ce qui est de Giono[3], avec l’âpreté générale de l’intrigue. Fiche technique
Distribution
Appréciation critique
— Robert Chazal, France-Soir, octobre 1965 Notes et références
Voir aussiRevue de presse
Liens externes
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