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La commune est un village périurbain situé sur les axes Noyon-Lassigny et Noyon-Compiègne.
La commune est desservie par l'ex-route nationale 38 (actuelle RD 938), qui supporte en 2016 un trafic de 5 300 véhicules journaliers[1] et est aisément accessible par la route nationale 32.
Une voie douce, dite « voie douce du Maigremont », permet de relier le village à Noyon via le quartier Beauséjour et la zone d'activités du Mont-Renaud, évitant aux cyclistes d'emprunter la RD 938[2]
Elle est concernée par la future déviation ouest de Noyon, qui devrait supporter un trafic de 5 000 véhicules journaliers[3]
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 19 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Larbroye est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), forêts (18,7 %), zones urbanisées (13,1 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Arboreta (1060)[18] ; Arbreia (1098)[19] ; alodium de Arbreia (1108)[18] ; Arborea (1126) ; Arborea villa (1128) ; apud Arboream (1130) ; grangiam de Arborea (vers 1130) ; maioria de arborea (1136) ; vineis de arborea (1136) ; in curte de arborea (1138) ; de domo Arboree (1138) ; vineam in monte de Arboreie (vers 1180) ; de monte Arboree (1186) ; grangiam que vocatur Arbroie (1228) ; Gregorius de arborea (1241) ; es loges de Larbroie (1266) ; Labroye (vers 1300) ; apud arboream (1304) ; l'ourmissel d'Arbroie (1310) ; Arbroye (1375) ; la broie (1376) ; l'Arbroye (1384) ; la Broie (vers 1450) ; Larbroie (vers 1450) ; l'Arbroie (vers 1517) ; Larbrois (1640) ; Lar Broye (1667) ; Larbroy (vers 1700) ; Larbroye (1840)[18].
Le français arbre en tant que tel n'est pas fréquent dans la toponymie. Les dérivés du type arbrée, arbroie ont pu désigner des vergers[20],[21].
Histoire
Sur la Carte de Cassini (vers 1750), le nom du village est écrit l'Arbroye.
Au site du Petit-Ourscamps ont été retrouvées des poteries communes d'époque gallo-romaine[22]
Larbroye possédait des carrières de pierre de bonne qualité dont certaines servirent à la construction du beffroi de Noyon en 1328[23]
Au XVIIIe siècle, des vignes étaient cultivées sur territoire de la paroisse: une ordonnance royale du nomme un garde pour surveiller les vignobles[24].
Le village possédait un pressoir banal[25].
Sous l'Ancien Régime, la paroisse relevait de la coutume de Noyon[26].
Au début de la Révolution française, l'abbaye d'Ourscamp indiquait posséder à Larbroye « 16 set. de mauvaises terres, et 17 set. partie de 10 set. en vignes, et le surplus en Savart, où se trouve une maison reconstruite depuis deux ans, pour cause de vetusté, un pressoir, fournil et étable, laquelle maison est occupée par un concierge qui veille à la conduite des travaux nécessaires aux vignes.... que tout le vin qui en provient est consommé dans la maison d'Ourscamp[27]... »
La commune de Suzoy, instituée par la Révolution française, a été fugacement rattachée à celle de Larbroye de 1828 à 1832[23]. Elle achète une maison d'école en 1838. Un nouveau bâtiment est construit et inauguré en 1845[28].
Première Guerre Mondiale
Dès le début du mois de , Larbroye, comme toute la région, est occupé par l'armée allemande et restera loin du front qui se stabilisera à quelques kilomètres à sud-ouest vers Lassigny et Ribécourt-Dreslincourt jusqu'au début de 1917. Les occupants se livreront à de nombreuses exactions sur les habitations.
Le propriétaire du château, soupçonné d'espionnage fut emprisonné à Noyon. Quand il revint fin septembre, son château avait été pillé et incendié par l'ennemi[29].
Pendant 30 mois les habitants vivront sous le joug des occupants qui réquisitionnent des pièces dans les habitations, le matériel, la nourriture et obligent hommes et femmes à travailler dans les champs pour nourrir les soldats du front.
En , lors du retrait des Allemands sur la ligne Hindenburg, le village est évacué par l'ennemi[30]. Le secteur passe sous contrôle allié et sera de nouveau repris par l'ennemi lors de l'offensive du printemps de . C'est au cours de cette période que les bombardements feront de nombreux dégâts à la mairie, à l'église et aux habitations. Ce n'est que début que le secteur sera définitivement repris.
Après l'Armistice, peu à peu les habitants revinrent s'installer à Larbroye. Pour eux commença une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes.
La commune est membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais, créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de la haute vallée de l'Oise et qui succédait au district de la haute vallée de l'Oise.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2021, la commune comptait 516 habitants[Note 3], en évolution de +2,58 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 251 hommes pour 263 femmes, soit un taux de 51,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,8
4,4
75-89 ans
6,1
17,5
60-74 ans
12,5
20,7
45-59 ans
21,7
19,5
30-44 ans
19,8
15,5
15-29 ans
15,2
21,9
0-14 ans
24,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[43]
Église Saint Pierre-ès-Liens de Larbroye. Détruite pendant la Première Guerre mondiale, l'église est reconstruite sur les plans de l'architecte J.M. Warin, en conservant une partie du chœur de l'église du XIXe siècle[44].
Maisons de la Reconstruction, 52 et 60 rue de Noyon[45], et 247 rue de Montdidier[46].
Château de Larbroye, propriété des Marcotte devenue par héritage, propriété de Marie Marcotte d'Argenteuil, épouse de Alexandre Legentil, bombardé par les Allemands, démoli et pillé en [47].
Les armes de Larbroye se blasonnent ainsi : tiercé en fasce : au premier d'azur à l'ours au naturel, au second d'argent à l'arbre de sinople, au troisieme parti au premièr de sable à la broye d'argent et au second de gueules à la fasce d'argent.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Déblocage sur l'axe Noyon-Lassigny : Larbroye va renoncer à la pose de neuf ralentisseurs pour un projet anti-vitesse plus doux, à cette sortie où passent 5 300 véhicules chaque jour. Le point sur le dossier », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Ils craignent le bruit de la future déviation ouest de Noyon : Les habitants de la sortie de la ville, à Larbroye, réclament des mesures limitant l'impact sonore de la route prévue pour 2021. Le Département mise sur la pose d'un revêtement spécial », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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