La cartographie conjointe de l'eurasiatique et de l'amérinde fait apparaître en creux un immense archipel linguistique qui s'étend sur trois continents (du golfe de Gascogne à la baie d'Hudson et au golfe du Mexique) qu'il est tentant de chercher à apparenter même si la structuration génétique de cet ensemble est très spéculative.
Des travaux récents du linguiste Edward Vajda ont permis en 2008 de rapprocher les familles na-déné et ienisseïenne[2] selon une méthode approuvée par la majorité des linguistes. L'existence de la famille dené-ienisseïenne peut donc être considérée comme prouvée avec une certitude raisonnable.
Les étapes de l'élaboration de cette hypothèse
Sergueï Starostine (années 1980) : Caucasien du Nord + Sino-tibétain + Ienisseïen = Sino-caucasien
Sergueï Nikolaïev (années 1980) : Caucasien du Nord + Na-Dené = Dené-caucasien restreint