Lady Grinning SoulLady Grinning Soul
Pistes de Aladdin Sane Lady Grinning Soul est une ballade écrite par David Bowie. Elle clôt son album Aladdin Sane, sorti en 1973. La choriste soul Claudia Lennear, dont Bowie fait la connaissance en 1972, est considérée comme l'inspiratrice[N 1] de la chanson, qui contient la note la plus haute jamais chantée par Bowie dans un album studio, un sol dièse à 830,6 Hz (G♯5)[1]. AccueilLe morceau a été comparé aux thèmes musicaux typiques des films de James Bond[2]. Le pianiste Mike Garson décrit son propre jeu comme « aussi romantique que possible... Français, agrémenté d'un soupçon de Franz Liszt[N 2] »[3]. Le magazine musical Rolling Stone estime que Bowie accomplit là « la performance vocale la plus étendue et sincère de l'album »[4], tandis que l'auteur Nicholas Pegg considère la piste comme « l'un des enregistrements les plus sous-estimés de Bowie, qui ne ressemble à rien d'autre qu'il ait jamais fait »[5]. Le morceau a été utilisé dans le film Les Runaways (2010) et dans le documentaire consacré en 2012 à Diana Vreeland Diana Vreeland: The Eye has to Travel. AnalyseSelon l'artiste Tanja Stark[6], Bowie a été influencé par le concept d'Anima de Carl Jung, que le psychanalyste décrit comme un renommage de ce que le poète Carl Spitteler avait appelé « my lady soul » (« ma dame âme ») (Jung, 1968:13). Mais c'est surtout Claudia Lennear, rencontrée par David Bowie quelques mois avant l'enregistrement, qui aurait été l'inspiratrice[N 3] du morceau[7],[8]. En clôture d'un album consacré au thème de la décadence, la chanson décrit une femme raffinée et altière, dans un vocabulaire qui évoque l'Europe des années 30 (« canasta », « cologne », etc.) et en évoquant des émotions mêlées de nostalgie et d'admiration[9]. Autres publicationsLady Grinning Soul a aussi été utilisée comme face B :
Reprises
Musiciens
Lien externeNotes et référencesNotes
Références
Liens externes
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