Faisant suite à Estructura econòmica del País Valencià[2], œuvre collective dirigée par le même auteur[3], La via valenciana« introduit définitivement l’analyse de l'économie valencienne dans les coordonnées académiques en usage », selon les mots de Vicent Soler[1],[4].
Il implique une révision fondamentale des conceptions sur son objet d’étude, en « rompant avec le schéma » jusqu’alors dominant d’une approche marxiste influencée par les idées Joan Fuster, qui décrivait la région comme fondamentalement agraire, avec une bourgeoisie et une classe entrepreunariale absentes ou déficientes, et en introduisant un « nouveau paradigme dans lequel le large réseau de PME étaient et seraient les protagonistes des changements de la croissance dans l’économie valencienne »[5],[6].
« Ernest Lluch Martín, profesor agregado de Historia de las Doctrinas Económicas y autor de La vía valenciana, sostuvo —en contra de lo afirmado por Joan Fuster— que el País Valenciano «ha sido un país con política, política de una burguesía sólida y coherente» y que «es el país del Estado español que más ha cambiado durante los diez o quince últimos años». »
(ca) Manuel López Estornell (CSIC), « La Via Valenciana, 30 anys després », dans II Congrés Societat, Treball i Llengua, la potenciació socioeconòmica de l'arc mediterrani en homenatge a Ernest Lluch, Valence, Unió General de Treballadors del País Valencià(es), , p. 167-180
(es) Joan Esculies (trad. du catalan par Francisco J. Ramos), Ernest Lluch : Biografía de un intelectual agitador, RBA Libros, , 488 p. (lire en ligne)
(ca) Vicent Soler, « Lluch i la via valenciana », Revista econòmica de Catalunya, no 42, , p. 46-49 (lire en ligne, consulté le )