La Traque (film, 1975)La Traque
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. La Traque est un thriller italo-français réalisé par Serge Leroy, sorti en 1975. SynopsisHelen Wells (Mimsy Farmer), une jeune Anglaise venue en Normandie pour louer une maison isolée en forêt, rencontre un groupe de chasseurs qui s'apprêtent à une battue au sanglier. Ces sept hommes, issus de la bonne société locale, sont liés par des relations d'intérêts croisées. Lors de la chasse, les grossiers frères Danville, Albert et Paul (Jean-Pierre Marielle et Philippe Léotard), croisent à nouveau par hasard la jeune femme, et subitement, Paul, aidé de son frère, la viole, en présence du timide Chamond (Michel Robin). Ce dernier ayant oublié son fusil, Paul va le rechercher : Helen, saisissant la carabine, parvient à blesser mortellement Paul avant de prendre la fuite dans les bois, poursuivie par Albert qui lui propose un mutuel silence. Sur le refus de la jeune femme, il lui tire dessus. Les autres, après avoir rejoint Albert, acceptent non sans réticence d'étouffer cette sale affaire, car certains sont redevables à Albert à propos d'un autre crime étouffé, tandis que la jeune femme par peur cherche à s'enfuir à tout prix. Elle est finalement piégée dans les étangs, cernée par la bande de chasseurs, et, comme une bête blessée, elle appelle au secours, mais meurt noyée. Les hommes se retrouvent autour du cadavre de Paul, et s'arrangent sur une même version, tout en veillant à ce que la vérité ne remonte pas à la surface. La discussion s'achève sur une réplique : « Nous ne sommes pas des gens facilement soupçonnables ». Après l'enterrement, le film s'arrête sur un plan de l'étang, à l'aube. Fiche techniqueSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
Distribution
À noter
Réception critiqueLe film reçoit une note de 3,9/5 sur le site Allociné, avec 214 notes et 41 critiques[4] et de 7,2/10 sur le site Imdb, avec 756 avis[5]. Dans les années 2020, certains critiques en font l’éloge, le sortant d’un certain oubli, relevant la conscience de comportements masculins toxiques conduisant à l’impunité des violeurs et les rapports de domination masculins[6]. Notes et références
Liens externes
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