Le titre fait référence à la théorie de Paul D. MacLean sur l'évolution du cerveau. Le cerveau reptilien serait selon lui la partie la plus primitive du cerveau, semblable aux cerveaux des reptiles et assurant des fonctions de base (respiration, battements cardiaques, régulation de la température, équilibre). Le personnage principal, Steven Grlscz agit suivant son instinct de conservation qui lui dicte son attitude meurtrière.
Critiques
En regard du box-office, La Sagesse des crocodiles a reçu des critiques mitigées. Il obtient 47 % d'avis positifs sur Rotten Tomatoes, sur la base de 19 critiques commentaires collectées qui dépeint La Sagesse des crocodiles « comme un film élégant mais émotionnellement indifférent. »[1]. Sur Metacritic, il obtient une note favorable de 84/100, sur la base de 11 commentaires collectées, ce qui lui permet d'obtenir le label « Critiques mitigées ou moyennes »[2] et fut évalué à 3,4/5 pour 20 critiques de presse sur Allociné.
« (...) Un classique revisité (...) Évitant les effusions, ce film (...) échappe au classique film d'horreur (...). »
— François-Guillaume Lorrain, Le Point, 11 août 2000[3].
« (...) Un long cauchemar dans un Londres aux allures futuristes (...) beau film. »
« Avec son rythme languissant, sa mollesse travaillée, et en dépit d'un dénouement totalement conventionnel et raté, le film bénéficie d'un certain charme anémique... »
« On peut être appâté par cette bizarrerie, et surtout mordu par le charisme de Jude Law, mais on ne marche pas dans la combine de Po-Chih Leong (...). Ni cinéma de terreur ni cinéma d'auteur : le bluff épuise vite La Sagesse des crocodiles, dont il ne reste qu'une peau de chagrin. »