La Queue d'arondeLa queue d'aronde - Série des catastrophes
La Queue d'aronde - Série des catastrophes est la dernière huile sur toile de Salvador Dalí qu'il termina en [1]. Elle complète et termine la série « catastrophe » peinte par l'artiste autour de la théorie des catastrophes de René Thom. ContexteThom suggère qu'en quatre dimensions, il existe sept surfaces équilibrées, et donc, sept discontinuités possibles, nommée « catastrophes élémentaires » : le pilier ; la corne ; la queue d’aronde ; le papillon ; les ombilics elliptique, parabolique et hyperbolique[2]. Celle qu'il a nommé « queue d'aronde » l'est en référence à une hirondelle, dont « aronde » est l'ancien nom.
— King, Elliott[3] Dans son discours de 1979, « Gala, Velázquez et la toison d'or » présenté à l'académie des beaux-arts de l'institut de France, Dalí décrivit la théorie des catastrophes de Thom comme la « théorie la plus belle et esthétique du monde[4] ». Il y présenta également sa première et unique rencontre avec René Thom pendant laquelle le mathématicien affirma que Dalí étudiait les plaques tectoniques. Dalí le questionna en retour sur la Gare de Perpignan qu'il avait déclaré être, en 1960, le centre de l'univers. La réponse du savant fut qu'il « pouvait assurer que l'Espagne pivote précisément – pas dans la zone de – mais exactement là où se trouve l'actuelle gare de Perpignan ». Dalí fut enchanté par la réponse de Thom qui lui inspira Enlèvement topologique d'Europe – hommage à René Thom dont le coin inférieur gauche représente une équation liée de près à la queue-d'aronde : , une illustration du graphe et les termes « queue d'aronde ». La fracture sismique qui traverse l'Enlèvement topologique d'Europe reparaît dans La Queue d'aronde au point précis où l'axe y de la queue coupe la courbe en S de la singularité en corne[5]. Liens externes
Références
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