La Possession du monde
La Possession du monde est un essai de Georges Duhamel publié au Mercure de France en 1919. HistoriqueL'écriture du livre est commencée durant l'année 1917 et sera terminée à l'automne 1918. L'essai paraît à la fin de l'hiver 1919 après le succès et la reconnaissance de Georges Duhamel due à l'obtention du prix Goncourt en 1918 pour son roman-témoignage Civilisation[1]. La Possession du monde est dédié à son fils Bernard Duhamel (1917-1996), futur chirurgien-pédiatre[2]. RésuméCet essai de Georges Duhamel est, comme Vie des martyrs (1917) et Civilisation (1918), également le fruit de son expérience de médecin-chirurgien durant la Première Guerre mondiale tout d'abord derrière les lignes du front puis en retrait dans les hôpitaux à l'arrière. Cependant, contrairement aux deux ouvrages précédents, il ne traite pas directement de la guerre et de ses massacres, mais s'attache aux raisons spirituelles de lutter, de continuer à espérer et de croire en l'Homme, même aux heures les plus noires, au-delà de la foi religieuse (Georges Duhamel n'est pas croyant) en cherchant d'autres formes de mysticisme et de refuges (l'art – en particulier la musique que l'auteur découvre et se met à pratiquer alors qu'il sert dans les « autochirs » –, la beauté, le cœur et la fraternité). Éditions
Notes et références
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