Sa superficie est de plus de 29 km2 (2 909 ha) et son altitude varie de 20 à 104 mètres.
Hydrographie
Les cours d'eau Le Jeu et l'Oyon traversent le village[2]. Cette région bénéficie de la douceur du climat angevin favorable à la culture.
Une partie de la vallée du Jeu est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique. Cette zone concerne notamment la commune de La Jumellière[3].
Toponymie et héraldique
Toponymie
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Nom des habitants (gentilé) : Jumellinois, Jumellinoise.
Héraldique
Blason
D'argent à trois fasces d'azur, à la croix ancrée de gueules brochante.
Le nom du village vient des deux petites vallées jumelles qui l'entourent : la vallée de l'Oyon, avec ses coteaux, et la vallée du Jeu.
Au Moyen Âge existait un château féodal qui appartenait à la famille de La Jumellière. La dernière héritière épousa vers 1330 Louis de Beaupréau, auquel le domaine fut rattaché.
Le bourg a presque entièrement brûlé à la Révolution. Les guerres de Vendée ont ravagé la région. Les colonnes infernales du général Cordellier brûlent l'église et commettent des exactions, avec des exécutions de masse[4]. Le village a été reconstruit par la suite.
Au XIXe siècle le courant néo-gothique est présent dans le château de Faultrière.
Les comtes de Maillé ont reconstruit l'église en néo-gothique, l'école. La famille de Maillé, les familles princières de Plaisance et de Polignac sont attachées à ce village.
Sous le Second Empire, le château médiéval est abandonné ainsi que le logis XVIIe. Le comte de Maillé, Armand-Urbain, fait construire le château de la Jumellière par l'architecte Henri Parent ; édifice néo-classique en brique et pierre. L'édifice est ensuite complété par plusieurs dépendances, puis par un parc à l'anglaise créé par Henri Duchêne[5].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle[6]. Elle est créée le sous le nom de « Chemillé-en-Anjou », et regroupe les 13 communes de l'ancienne communauté de communes de la région de Chemillé, dont La Jumellière, qui en devient une commune déléguée[1].
La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé[10]. Cette structure intercommunale regroupe douze communes dont La Jumellière et Saint-Lézin. La communauté de communes est membre du syndicat mixte Pays des Mauges, structure administrative d'aménagement du territoire, regroupant sept communautés de communes : Bocage, Champtoceaux, Montrevault, Saint-Florent-le-Vieil, Centre-Mauges, région de Chemillé et Moine-et-Sèvre. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 419 habitants, en évolution de +9,15 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).
Pyramide des âges
Pyramide des âges à La Jumellière en 2007 en pourcentage[15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ans ou +
1,4
5,9
75 à 89 ans
9,9
11,7
60 à 74 ans
12,1
16,8
45 à 59 ans
16,0
25,2
30 à 44 ans
20,6
17,7
15 à 29 ans
17,1
22,1
0 à 14 ans
22,8
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2007 en pourcentage[16]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,2
6,3
75 à 89 ans
9,2
11,8
60 à 74 ans
13,0
19,9
45 à 59 ans
19,4
20,6
30 à 44 ans
19,5
20,3
15 à 29 ans
19,1
20,6
0 à 14 ans
18,6
Vie locale
Infrastructures présentes sur le territoire de La Jumellière : école (Arc en Ciel), agence postale, commerces, bibliothèque, etc[17].
Manifestations locales : séances de variétés organisées par la troupe théâtrale et le foyer des jeunes[18], et fête du cochon en août[19].
Économie
Tissu économique
Sur 117 établissements présents sur la commune à fin 2010, 39 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 37 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[20].
En 2008, sur les 101 établissements présents, 44 % relevaient du secteur de l'agriculture et 32 % de celui du commerce et des services[21]
Viticulture
La commune se situe dans l'aire d'appellation viticole du Coteaux-du-Layon (AOC). Vingt-sept communes du département, bordant la rivière du Layon, constituent l'aire géographique de l'appellation d'origine contrôlée Coteaux du Layon[22].
Château de la Fautrière, XIXe siècle, néo-gothique.
Vallée du Jeu, vallée de l'Oyon.
Personnalités liées à la commune
Frédéric-Joseph de Cacqueray (1771-1845), militaire et homme politique royaliste, maire de La Jumellière pendant vingt ans, député de Beaupréau de 1828 à 1830[25],[26].
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau, , 2e éd. (BNF34649310, lire en ligne)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de La Jumellière. Consulté le 21 mars 2010.
↑Antoinette-Charlotte Le Duc (1770-1867 ; comtesse de) Auteur du texte La Bouëre, Souvenirs de la comtesse de la Bouëre, la guerre de Vendée, 1793-1796 : mémoires inédits ([Reprod.]) / publ. par madame la ctesse de La Bouëre,... ; préf. par le marquis Costa de Beauregard, (lire en ligne)