Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe
Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe, né le à Faremoutiers, mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Pendant la guerre de Vendée, les troupes sous son commandement se distinguent par leurs violences et atrocités, au point d'exterminer des populations entières, massacrant indistinctement habitants royalistes et républicains. BiographieFils d'un notaire, il s'engage au régiment d'infanterie de Bourbonnais, où il sert du au . Capitaine de la garde nationale en juillet 1789 puis à la 7e compagnie du 2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne le , il devient lieutenant-colonel de ce même bataillon le Lieutenant-colonel en premier le , il sert à Arlon le . Élevé au grade de général de brigade le , il est affecté à l'armée des Ardennes, où il reste jusqu'au suivant. Elevé au grade de général de division le 1er octobre, il passe à l'armée de l'Ouest[1],[2],[3]. Arrivé à Saumur le puis à Angers le , il est placé à la tête de la 5e division, qui forme la neuvième colonne infernale, sous le commandement de Turreau, en janvier-. Ce dernier lui remet ses instructions le , et il prend le commandement de ses troupes, stationnées à Brissac, deux jours plus tard. Il ne dispose alors que de 1 870 hommes sous les armes[4]. Sa colonne perpétue de nombreux massacres dans le bocage vendéen, dont celui des Lucs-sur-Boulogne. Le de la même année, il est suspendu, poursuivi et emprisonné. Amnistié avec plusieurs de ses collègues, il est relevé de sa suspension le , mais sans réintégration. Bien qu'il se soit toujours défendu d'avoir été l'ami de Jean-Baptiste Carrier, il n'obtient, jusqu'à la fin de sa carrière, que des emplois « momentanés et très inférieurs », selon Charles-Louis Chassin. Il est admis à la retraite le , il reprend deux ans plus tard, chargé avec le titre de chef de bataillon de conduire à l'armée du Rhin le 12e détachement des conscrits de Seine-et-Marne le puis employé comme général de division à l'armée d'Helvétie le , avant d'être réformé le . Il est finalement réadmis à la retraite le , avec une solde de 3 000 francs, sans décoration. Il n'en demeure pas moins en activité jusqu'en 1814. En effet, le général Paultre de Lamotte le charge d'organiser la levée en masse dans l'arrondissement d'Épernay à la fin de 1813 ; puis il commande du au , le dépôt d'officiers espagnols établi à Sézanne[1],[5],[3]. En , détenu pour dettes à la prison de Sainte-Pélagie, il écrit au ministre de la guerre pour réclamer un secours[3]. Il est le père du poète et dramaturge Étienne Casimir Hippolyte Cordellier-Delanoue. Publication
Sources partielles
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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