La Chapelle-Saint-André est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Clamecy. La superficie de la commune est de 2 715 hectares. Son altitude varie entre 195 et 310 mètres[1]. Elle compte 298 habitants en 2020.
Le village est implanté dans le quart nord-est de la Nièvre, à environ 60 km de Nevers (par la route). Il est situé à 20 km de Donzy et à 18 km au sud-ouest de Clamecy, son chef-lieu d'arrondissement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clamecy », sur la commune de Clamecy à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 707,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , La Chapelle-Saint-André est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), terres arables (20,6 %), prairies (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
On relève les formes suivantes du nom de la commune : Villa capella Sancti Andree (1173) et La Chapelle-Sainct-Andrier (1331)[14].
Histoire
En 1240, Hugues seigneur de Corbelain demande à Bernard de Sully (60eévêque d'Auxerre 1234-1244) d'élever en cure Saint-Laurent, qui jusque-là dépendait de la chapelle Saint-André. Dans le même temps Bernard de Sully diminue par deux la somme que le curé de la chapelle Saint-André doit payer chaque année au chapitre de Varzy : de 20 livres, son annuité passe à 10 livres - le reste étant dû par le curé de la nouvelle cure, Saint-Laurent[15].
1908 : installation du téléphone, la commune disposant déjà du service télégraphique[16].
Éducateur Président de la communauté de communes jusqu'en 2020
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2022, la commune comptait 305 habitants[Note 3], en évolution de −7,29 % par rapport à 2016 (Nièvre : −3,28 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Chapelle de Corbelin : l’ancienne chapelle de Corbelin est un humble édifice du val de Sauzay, voisine du château de Corbelin. Bien que particulièrement remaniée, l’ancienne chapelle au style très dépouillé a conservé quelques témoignages architecturaux caractéristiques du XIIIe siècle : son chevet plat est percé de trois fenêtres en lancette sans meneaux ; le clocher alliant robustesse et simplicité et que coiffe un toit à quatre pans est flanqué de solides contreforts. À l’intérieur subsistent quelques traces de la voûte en bois du plafond ayant vraisemblablement remplacé une croisée d’ogives.
Le culte fut célébré dans la chapelle de 1240 à 1800. Devenu bâtiment agricole, l’édifice tombait en ruine. Il a été restauré entre 1995 et 1998 par la Caisse départementale des monuments et des sites de la Nièvre (Camosine). Elle est devenue un lieu destiné aux manifestations culturelles : expositions et concerts.
Écartelé : Aux 1er et 4e bandé d'or et d'azur, au 2e parti de gueules et d'argent, au sautoir d'or brochant ; au 3e parti d'argent et de gueules, à une enclume de sable sommée d'un marteau du même, les deux pièces brochantes ; le tout enfermé dans une bordure réduite componée d'argent et de gueules[23].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bAbbé Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 367.