L'Impériale

L'Impériale
logo de L'Impériale
illustration de L'Impériale

Création 1880
Forme juridique Intégration verticale
Action TSX : IMO
NYSE MKT : IMO
Siège social Calgary
Drapeau du Canada Canada
Direction Bradley Corson depuis 2020
Actionnaires voir tableau détaillé
Activité pétrole
Produits pétrole, raffinage, pétrochimie
Société mère ExxonMobilVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 6 000 en 2019
Site web www.imperialoil.ca/en-ca
www.imperialoil.ca/fr-caVoir et modifier les données sur Wikidata

Capitalisation 21 762 millions CAD en mars 2020
Chiffre d'affaires 34 139 millions CAD en 2019
Résultat net 2 200 millions CAD en 2019[1]

L'Impériale ou la Compagnie Pétrolière Impériale Limitée (en anglais : Imperial Oil Limited) est la filiale canadienne de la société ExxonMobil. Elle fait affaire dans le domaine du pétrole, du gaz naturel et de certains produits pétrochimiques. Plus grosse pétrolière canadienne, elle exploite un gisement de sable bitumineux en Alberta, opère trois raffineries au Canada, et supplie la station-service Esso.

Histoire

En 1939, la société détenait dix pétroliers dans la marine marchande canadienne[2].

En 1989, la société finalise l'acquisition de Texaco Canada[3]. En , Couche-Tard annonce l'acquisition de 279 stations-services de marques Esso à L'Impériale pour 1,7 milliard de dollars[4].

Principaux actionnaires

Au 2 mars 2020[5]:

Exxon Mobil Corporation 68,3%
Artisan Partners 3,59%
First Eagle IM 3,11%
Capital Research & Management 2,39%
Royal Bank of Canada 1,94%
T. Rowe Price Associates 1,86%
The Vanguard Group 0,95%
BlackRock Asset Management Canada. 0,64%
BMO Capital Markets (Canada) 0,53%
Norges Bank IM 0,50%

Gisement de sable bitumineux

Imperial a trois projets d'exploitation de sables bitumineux[6] :

  1. Cold Lake (Alberta) : 140 000 barils par jour[7] D'une superficie de 780 kilomètres carrés (environ 300 miles carrés), Cold Lake est l'une des plus grandes exploitations thermiques in situ au monde et alimente la raffinerie de Strathcona ainsi que d'autres raffineries au Canada et aux États-Unis.
  2. Kearl (Alberta) - projet en développement : 110 000 barils par jour
  3. Syncrude (Fort McMurray, Alberta) - possession de 25% : 60 000 - 70 000 barils par jour (avant redevances)[8]

Raffineries de pétrole

  1. Raffinerie de Strathcona (Alberta) : 200 000 barils par jour[9]
  2. Raffinerie de Sarnia (Ontario) : 121 000 barils par jour[10]
  3. Raffinerie de Nanticoke (Ontario) : 112 000 barils par jour
  4. Raffinerie de Dartmouth fermée et transformée en terminal.

Capacité totale de raffinage : 425 500 barils par jour.

Notes et références

  1. https://www.zonebourse.com/IMPERIAL-OIL-LIMITED-1410448/fondamentaux/
  2. « Vaillance en mer - La marine marchande du Canada », sur Anciens Combattants Canada (consulté le )
  3. « Texaco Canada Inc » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. Publié le 7 mars 2014. (consulté le ).
  4. Couche-Tard achète 279 stations Esso au Québec et en Ontario, Matthieu Charest, Les Affaires, 8 mars 2016
  5. Zone Bourse, « IMPERIAL OIL LIMITED : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  6. (en) « Operations | Imperial », sur ExxonMobil (consulté le )
  7. (en) « Cold Lake », sur ExxonMobil (consulté le )
  8. (en) « Syncrude | Imperial », sur ExxonMobil (consulté le )
  9. (en) « Strathcona refinery », sur ExxonMobil (consulté le )
  10. (en) « Sarnia | Imperial », sur ExxonMobil (consulté le )

Liens externes