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Léonard Lévesque Pour les articles homonymes, voir Lévesque.
Léonard Lévesque, né le à Mont-Carmel et mort le à La Pocatière, est un agriculteur et homme politique québécois, député péquiste de Kamouraska-Témiscouata à l'Assemblée nationale du Québec des élections générales de 1976 jusqu'aux élections générales de 1985, durant lesquelles il est battu par la candidate libérale France Dionne. BiographieJeunesse et carrière avant la politiqueLéonard Lévesque naît le à Mont-Carmel de l'agriculteur Joseph Lévesque et d'Alice Pelletier[1]. Il fait ses études primaires et secondaires à l'École principale, dans son village, puis à l'École d'orientation des métiers du Québec à Montréal[1]. Par la suite, il travaille pendant une année dans le domaine de l'électronique à Saint-Pascal[1]. En 1962, il devient agriculteur sur la ferme familiale[1]. À Mont-Carmel, il est vice-président de la Caisse populaire[1]. Carrière politiqueIl est marguillier de la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel de 1974 à 1975[1]. Il fait le saut en politique provinciale en devenant conseiller de l'exécutif du Parti québécois dans Kamouraska-Témiscouata en 1973 et en 1974[1]. À la veille des élections de 1976, il est investi par acclamation comme candidat du Parti québécois, et fait campagne contre le gouvernement libéral, qu'il juge responsable du taux de chômage de 30 % dans la région[2],[3]. Le jour des élections, il est élu face au député sortant libéral Jean-Marie Pelletier[1]. Il attribue sa popularité en partie au fait qu'il partage son nom de famille avec le premier ministre, René Lévesque[4]. Il est réélu aux élections générales de 1981, avant lesquelles six municipalités sont rajoutées à sa circonscription[1],[5]. Du au , il est adjoint parlementaire au ministre de l'Environnement Adrien Ouellette[1]. En 1985, il songe aussi brièvement à démissionner[4]. Cela s'inscrit dans une période de mécontentement contre le Parti québécois, d'autant qu'il remporte de peu sa réinvestiture en tant que candidat péquiste devant sa propre secrétaire Denise Morin-Dion[6],[7]. Il est battu par la candidate libérale France Dionne aux élections générales de 1985[1],[4],[8]. Après la vie politique et vie personnelleEn 1993, il était retraité[1]. Il meurt à l'hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière le à l'âge de 82 ans[9],[10]. Après la cérémonie funéraire ayant eu lieu à La Pocatière, ses cendres sont inhumées à Mont-Carmel[4]. Il était membre des Chevaliers de Colomb et était un organisateur sportif du comité des loisirs de sa région[1]. Il est le premier vice-président du Club Lions de Mont-Carmel[1]. Il épouse le dans la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel Candide Anctil, avec qui il a deux filles[9],[4]. Résultats électoraux
Notes et référencesNotesRéférences
Voir aussiArticles connexesBibliographie
Médiagraphie
Liens externes
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