Léon de Tinseau

Léon de Tinseau
Léon de Tinseau, par Nadar
Fonctions
Sous-préfet de Châteaudun
-
Sous-préfet de Nontron
Sous-préfet de Mortain
-
Sous-préfet de Saint-Jean-d'Angély
-
Sous-préfet de Guingamp
-
Sous-préfet de Besançon
Besançon
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Tinseau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Antoine Joseph Léon de TinseauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
signature de Léon de Tinseau
Signature

Antoine Joseph Léon de Tinseau, né à Autun en Saône-et-Loire le et mort le à Paris 8e, est un écrivain français du XIXe siècle.

Biographie

Fils d’Antoine Catherine Alphonse de Tinseau, propriétaire et Luce Christine Antoinette de Thy, il appartient à une famille de Franche-Comté anoblie en 1568[1].

Après ses études de droit, Léon de Tinseau embrassa d’abord, sous le Second Empire, la carrière administrative. Il fut ensuite, durant la période de transition puis sous la IIIème République, nommé sous-préfet de Guingamp (Côtes-du-Nord) le  ; de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure) le  ; de Nontron (Dordogne) le  ; de Mortain (Manche) le  ; et de Châteaudun (Eure-et-Loir) le . Il quitta la carrière préfectorale à ce poste, abandonnant ses fonctions en [2].

Il entra alors l'année suivante au conseil d'administration des Messageries fluviales de Cochinchine dont il fut d'ailleurs président quelque temps. C'est d'ailleurs le fondateur des Messageries fluviales de Cochinchine Jules Rueff (1853-1907) qui lui remit les insignes de chevalier de la Légion d’honneur (obtenues par décret du ) le [3].

Dans le même temps Tinseau entama une carrière d'écrivain, publiant son premier roman en 1882. Cet aristocrate fut un romancier mondain parisien qui connut un certain succès. Il fréquentait assidument les cercles littéraires et publia quasiment toutes ses œuvres (une quarantaine de romans et nouvelles et deux récits de voyages) chez l'éditeur Calmann-Lévy.

Il a aussi collaboré aux grandes revues littéraires (La Nouvelle Revue, Le Correspondant, la Revue Bleue et L'Illustration) et fut un grand voyageur.

Il meurt en son domicile du 21 rue de Vienne, et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (825e division)[4].

Œuvres

  • Robert d’Épirieu. E. Lalouette, 1882, illustré par François Alexandre Alfred Gérardin ; réédition chez Calmann-Lévy en 1886
  • Alain de Kérisel. Ollendorff, 1883
  • La meilleure part. Calmann-Lévy, 1884
  • L’attelage de la marquise - Le secret de l’abbé Césaire - Comment on devient Pacha. Calmann-Lévy, 1885
  • Madame Villeféron jeune. Calmann-Lévy, 1886
  • Montescourt. Calmann-Lévy, 1887
  • Dernière campagne. Calmann-Lévy, 1887
  • Charme rompu. Calmann-Lévy, 1888
  • Ma cousine Pot-au-Feu. Calmann-Lévy, 1888 ; édition illustrée chez le même éditeur par Paul Destez en 1893
  • Bouche close. Calmann-Lévy, 1889
  • Sur le seuil. Calmann-Lévy, 1890
  • Strass et diamants. Calmann-Lévy, 1890
  • Plus fort que la haine. Calmann-Lévy, 1891
  • Faut-il aimer ? Calmann-Lévy, 1892
  • Mon oncle Alcide. Calmann-Lévy, 1892
  • Maître Gratien. Calmann-Lévy, 1893
  • Le chemin de Damas. Calmann-Lévy, 1894
  • Dette oubliée. Calmann-Lévy, 1895
  • Vers l’idéal. Calmann-Lévy, 1896
  • Bien folle est qui s’y fie ! Calmann-Lévy, 1896
  • Dans la brume. Calmann-Lévy, 1897
  • Un nid dans les ruines. Calmann-Lévy, 1898
  • Les péchés des autres. Calmann-Lévy, 1899
  • Mensonge blanc. Calmann-Lévy, 1900
  • Au coin d’une dot. Calmann-Lévy, 1901
  • La Chesnardière. Calmann-Lévy, 1901
  • La princesse errante. Calmann-Lévy, 1902
  • Le secrétaire de Madame la Duchesse. Calmann-Lévy, 1903
  • La valise diplomatique. Calmann-Lévy, 1904
  • Les étourderies de la Chanoinesse. Calmann-Lévy, 1905
  • La clef de la vie. Calmann-Lévy, 1907
  • Le Port d’Attache. Calmann-Lévy, 1908
  • Sur les deux rives. Calmann-Lévy, 1909
  • Les deux consciences. Calmann-Lévy, 1910
  • Le finale de la symphonie. Calmann-Lévy, 1911
  • Du mouron pour les petits oiseaux [nouvelles]. Calmann-Lévy, 1912
  • Le Duc Rollon. Calmann-Lévy, 1913
  • La deuxième page. Calmann-Lévy, 1914
  • Le Secret de Lady Mary. Calmann-Lévy, 1918
  • Les mémoires d’un beau-père. Calmann-Lévy, 1919
  • Jeanne la mystérieuse. Calmann-Lévy, 1921
  • Récit de voyage : Du Havre à Marseille par l'Amérique et le Japon. Calmann-Lévy, 1891
  • Récit de voyage : En Norwège. L. Boulanger, 1893 ; réédition illustrée chez Calmann-Lévy en 1902

Autres sources

  • Voir aussi la lettre de Paul Calmann-Levy pour sa proposition à la croix de chevalier de la Légion d'honneur en Arch. nat. LH/3262, dossier Tinseau (Léon de),
  • Voir aussi son dossier de Légion d'honneur en Arch. nat. LH/2607, dossier 54

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Robert Laffont, , p. 185
  2. collectif, Le personnel de l'administration préfectorale (1800-1880), Paris, Centre historique des archives nationales, , p. 679
  3. dossier personnel consultable en ligne sur la base Léonore
  4. Paul Bauer, Le Père-Lachaise : Monuments d'hier et figures d'aujourd'hui, Histoires & Guide, (ISBN 978-2-9538453-1-0), p. 749

Voir aussi

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Articles connexes