L'amour est à réinventerL'amour est à réinventer
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. L'amour est à réinventer (typographié L'@mour est à réinventer sur l'affiche), sous-titré Dix histoires d'amours au temps du sida, est un film français sorti en 1997. Il est constitué de dix courts métrages ayant pour thème l'homosexualité ou la bisexualité au temps du sida. Le titre est emprunté à une citation d'Arthur Rimbaud issue d'Une saison en enfer : « Je n’aime pas les femmes. L’amour est à réinventer, on le sait. »[1]. Fiches techniques et distributionDans la décapotable
La Mouette
Une nuit ordinaire
Tout n'est pas en noir
Et alors
Dedans
Tapin du soir
Un moment...
Enceinte ou Lesbienne
Les Larmes du sida
Autour du filmLancé par l'association LGP Films et produit par Little Bear, L'@mour est à réinventer est issu d'un concours de scénarios ayant donné lieu à exactement mille un projets envoyés par autant d'auteurs, professionnels ou non. Vingt-sept scénarios ont été retenus par un jury présidé par Patrice Chéreau et proposés aux dix réalisateurs. Ces derniers ont également assuré l'adaptation des synopsis choisis par eux. Paul Vecchiali (présent depuis le commencement) excepté, les neuf autres réalisateurs ont remplacé les premiers cinéastes engagés sur le projet, qui se sont retirés à l'unisson à la suite du départ fracassant de Patrice Chéreau au printemps 1996. Au sein de la nouvelle équipe de cinéastes constituée en juin/juillet de la même année, Marion Vernoux accepta de remplacer au pied levé l'actrice et réalisatrice Christine Pascal, tragiquement disparue quelques semaines avant le début des tournages. Les films ont été réalisés, entre la fin du mois d'août et la mi-, à Paris intra muros pour d'entre eux, au bois de Boulogne pour Tapin du soir, en région parisienne pour Dans la décapotable et en région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour La Mouette et Les Larmes du sida. La première présentation publique a eu lieu au Trianon de Paris en . À la suite du fait que les chaînes de télévision partenaires aient, à l'exception d'Arte, pris de façon arbitraire la décision de ne diffuser que cinq courts métrages sur les dix réalisés, le plus souvent entre deux et cinq heures du matin, la LGP Films et le producteur Little Bear confièrent d'un commun accord le film à un distributeur qui en assura la diffusion en salles, à dater du à Paris (MK2 Beaubourg), puis en province. Affaire de VitrollesÀ la suite de la programmation du film dans le cadre d'une rencontre avec le réalisateur Philippe Faucon, Régine Juin, directrice du cinéma d'art et essai Les Lumières à Vitrolles, est convoquée par Brigitte Marandat, conseillère municipale FN déléguée à la Culture. Cette dernière exige sans succès la déprogrammation de la soirée[2], qui est diffusé le comme prévu. Quelques semaines plus tard le , la directrice est licencié par le premier adjoint Hubert Fayard[3] pour « refus d'obtempérer »[4], et de nombreuses personnalités dont Bertrand Tavernier et Marion Vernoux interpellent les personnalités politiques pour protester[4]. Catherine Trautmann, alors ministre de la Culture et de la Communication, déclare que la décision de licenciement est « injuste », « irrespectueuse » et « marquée par une idéologie »[5]. Régine Juin porte plainte aux prud'hommes[6], mais le procès est annulé plusieurs fois[2], avant d'être finalement gagné par la directrice[3]. Le cinéma a vu sa fréquentation descendre de 50%[6] puis a dû fermer à la suite du départ de sa directrice[3]. Notes et références
Liens externes
|