L'Ombre d'un doute est un magazine présenté par Franck Ferrand sur France 3 de 2011 à 2015. Diffusée pour la première fois le , l'émission depuis la rentrée 2014 devient bimestrielle et passe dans le cadre des Lundi en histoires (d'abord en deuxième partie de soirée le mercredi et puis en première partie le lundi avant d'être également diffusée le mercredi en première partie). Le programme s'arrête avec l'émission du [1]. Il est remplacé en 2016 par L'Heure H, série de documentaires historiques.
En 2020, l'émission est rediffusée sur la chaîne RMC Story[2],[3].
Après les deux premiers épisodes, le logo de l'émission change, avec à la suite du logo à chaque fois le titre du sujet de l’émission[réf. souhaitée].
La musique des 5 premiers épisodes est de Marc Braudel, puis elle change à partir du sixième volet au profit d'une musique de French Men Club[réf. souhaitée].
À la fin de l'émission, Franck Ferrand revient en deuxième partie avec Clémentine Portier-Kaltenbach sur les éléments importants du film, en compagnie d'un ou deux spécialistes présents dans le sujet.
À partir du sixième volet de l'émission, consacré à Jésus, cette seconde partie évolue avec Christophe Bourseiller, Stéphanie Coudurier et Clémentine Portier-Kaltenbach en une discussion souvent contradictoire des thèses abordées dans le sujet autour de livres que défendent chacun des chroniqueurs.
Diffusée pour la première fois le , l'émission connaît un beau succès en deuxième partie de soirée avec près de 0,8 million de téléspectateurs, soit une part de marché de 7 %. Par la suite, le magazine oscille entre 8 et 12 % de part de marché selon les sujets[5].
Programmé exceptionnellement en première partie de soirée, le numéro sur le palais de l’Élysée du , avec 3,3 millions de téléspectateurs et 14,1 % de part de marché, connaît son record d'audience à ce jour[6].
L'émission est critiquée par des historiens pour une vision considérée comme caricaturale. D'après l'historien Guillaume Mazeau L'Ombre d'un doute donne aux spectateurs l'image que « l’histoire est faite par les puissants » . Selon l'historien Christophe Naudin, l'un des auteurs de l'ouvrage Les historiens de garde, l'émission défend une thèse sans laisser suffisamment la place à la contradiction[7].
Cependant, en , Le Figaro notait : « Pertinent, Franck Ferrand vulgarise l'histoire sans la dénaturer, en s'installant chaque mois dans un lieu emblématique. Ses intervenants, souvent des historiens, sont variés, et les prises de vue aériennes, magnifiques. Un conseil toutefois : développer l'aspect enquête, qui était plus présent dans l'ancienne version de l'émission »[9].
↑Blaise de Chabalier, Muriel Frat et Constance Jamet, « Histoire : les vainqueurs et les vaincus », in Le Figaro, encart « Culture », jeudi 21 novembre 2013, page 39.