L'Homme qui a vendu sa peau (arabe : الرجل الذي باع ظهره, Ar-rajul Allaḏī Bāa Ẓahrahu ; anglais : The Man Who Sold His Skin) est un film multinational réalisé par Kaouther Ben Hania et sorti en 2020.
Sam est un Syrien de Raqqa qui a quitté son pays pour le Liban à la suite de la guerre civile syrienne. Abeer est sa fiancée. Alors que Sam se réfugie au Liban, la famille d'Abeer l'oblige à épouser un diplomate plus riche et à s'installer avec lui à Bruxelles. Dans sa quête désespérée d'argent et des papiers nécessaires pour se rendre en Europe et la retrouver, Sam accepte de se faire tatouer le dos pour obtenir un visa Schengen par l'un des artistes contemporains les plus controversés d'Occident. Son propre corps, transformé en œuvre d'art vivante et promptement exposé dans un musée, Sam se rend bientôt compte qu'il a vendu bien plus que sa peau[2],[3].
Fiche technique
Titre français : L'Homme qui a vendu sa peau
Titre anglais : The Man Who Sold His Skin
Titre arabe : الرجل الذي باع ظهره, Ar-rajul Allaḏī Bāa Ẓahrahu
Titre allemand : Der Mann, der seine Haut verkaufte
L'histoire est partiellement inspirée de celle de Tim Steiner portant sur son dos un tatouage réalisé par l'artiste belge Wim Delvoye[10] et pour qui un contrat de vente conclu en 2008 pour 150 000 euros prévoit trois expositions annuelles et le dépeçage après sa mort[11]. Kaouther Ben Hania voit ce tatouage à l'occasion d'une exposition et déclare : « L'image est restée gravée dans ma tête, mais il fallait trouver l'histoire qui va avec »[10]. Dans le film, le héros est un réfugié et le tatouage représente un visa Schengen[10].
Wim Delvoye fait une apparition dans le film en tant qu'assureur[10].
↑ abc et d« Une peau à 150 000 euros, l'histoire vraie d'un pacte faustien entre un artiste et son cobaye », Le Monde, (ISSN0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par la Tunisie ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.