L'Alexandréide
L’Alexandréide (ou L’Alessandréide, de son nom complet en latin Alexandreis, sive Gesta Alexandri Magni) est un poème épique de Gautier de Châtillon, composé entre 1178 et 1182[1], et réparti en dix livres. Rapproché de l'Énéide de Virgile par son style et sa force d'évocation, il chante en 5464 hexamètres la vie et les exploits du conquérant Alexandre le Grand, et est aujourd'hui considéré comme « le poème épique […] le plus réussi que nous ait donné le Moyen Âge »[2]. Il prend pour source principale les Histoires d'Alexandre le Grand de Quinte-Curce (Ier siècle)[3]. GenèsePremières publicationsStructureRésumé
Sources historiquesLe poème puise principalement ses sources dans les Histoires d'Alexandre le Grand de Quinte-Curce écrites très probablement au Ier siècle), et réparties également en dix livres ; il s'en inspire librement, tantôt puisant dans le détail le récit de certains épisodes, tantôt supprimant des passages entiers de sa source antique, peut-être inspiré par d'autres auteurs[3]. Réception et influenceLa mention dans l'œuvre : «...incidis in Scyllam cupiens vitare Charybdim... » (tombant sur Scylla en voulant éviter Charybde) serait le fondement de l'expression moderne « tomber de Charybde en Scylla » popularisée par Jean de La Fontaine dans sa fable La Vieille et les deux Servantes. Liste des éditions
mundi), 1978.
Notes et références
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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