Dans sa riche demeure, le milliardaire Sigsbee Manderson est découvert, assassiné. « Envoyé sur les lieux par son journal, Philip Trent mène son enquête, et soupçonne l'un des secrétaires de la victime de coucher avec la jolie veuve »[1].
Convaincu qu'il a traqué le meurtrier de l'homme d'affaires abattu dans son manoir, Trent tombe amoureux à son tour de la veuve qui est l'un des principaux suspects et, au cours d'un dîner, commet par deux fois des erreurs de déduction en tentant de résoudre l'affaire, car il cherche en partie à protéger Mrs. Manderson.
Après la conclusion de l'affaire, Trent jure qu'il ne tentera jamais plus de jouer au détective.
Avant de trouver un éditeur, le roman est refusé par plusieurs maisons d'éditions « à cause de son contenu trop novateur »[1] et parce qu'il mêlait une intrigue sentimentale et inconvenante dans le cadre d'un récit d'énigme policière, « le genre étant alors très pudibond »[2].
Bien que le roman devait être le premier et le dernier à avoir pour héros Philip Trent, le succès considérable du roman pousse E. C. Bentley à le charger d'autres enquêtes : dans le roman Trent contre Trent (Trent's Own Case, 1936) et dans le recueil de nouvelles Trent Intervenes (1938).
L'Affaire Manderson ou la dernière enquête de Philippe Trent, traduit par Marc Logé, Paris, Nelson, coll. « Nelson » no 97, 1914 ; réédition, Paris, La Maîtrise de livre, coll. « L'Empreinte » no 26, 1949 ; réédition, Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Le Masque » no 2261, 1996 (ISBN2-7024-2647-6)
L'Affaire Mandeson, traduit par Maurice-Bernard Endrèbe, Verviers, Gérard, coll. « Marabout » no 92, 1952 ; réédition, Paris, Garnier frères, coll. « Classiques de l'énigme », 1979 (ISBN2-7050-0229-4)