Née en France de parents japonais[1], Kumiko Kotera a voulu devenir physicienne dès le collège[2]. Après des études scientifiques et l'obtention d'un diplôme d'ingénieur à l'ENSTA Paris en 2005[3], elle soutient sa thèse de doctorat à l'Université Pierre-et-Marie-Curie en 2009 sur le thème des rayons cosmiques de haute énergie[4]. Elle passe ensuite trois ans aux États-Unis, à l'Université de Chicago puis au California Institute of Technology, en tant que chercheuse postdoctorale[4]. Elle obtient ensuite un poste permanent à l'Institut d'astrophysique de Paris en 2012[4]. Elle fait partie depuis 2014 des responsables du projet Giant Radio Array for Neutrino Detection (GRAND) qui s'intéresse aux neutrinos de haute-énergie[2]. En 2023/2024 elle travaille à la Pennsylvania State University en tant que lauréate du programme Fulbright[5].
Kumiko Kotera a pris les fonctions de directrice adjointe par intérim de l'Institut d’astrophysique de Paris (IAP) en mai 2021[6]. En 2024, elle est nommée directrice de l'IAP[7],[8]. Elle est la première femme à ce poste[1].
Thèse de doctorat : Sources énergétiques, champs magnétiques extra-galactiques, astroparticules : énigmes astrophysiques vues par les rayons cosmiques de ultra-haute énergie, soutenue en 2009[10].
L'Univers violent, Trou noir, supernova, pulsar ..., Les phénomènes extraordinaires du cosmos, Albin Michel, janvier 2025, EAN 9782226497147[11]
Références
↑ a et b« Kumiko Kotera, chasseuse de neutrinos, s’impose à Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Kumiko Kotera, « Sources énergétiques, champs magnétiques extra-galactiques, astroparticules : énigmes astrophysiques vues par les rayons cosmiques de ultra-haute énergie », theses.fr, Paris 6, (lire en ligne, consulté le )