Les Kuba sont composés d’une union de plus de vingt groupes ethniques, dont les principales Bushong, les Ngeende, les Ngongo, les Shoowa, les Bieeng, les Idiing, les Ilebo, les Kel, les Kayuweeng, les Kete, les Bulaang, les Pyang, les Mbeengi, les Maluk, les Ngombe, les Bokila et les Kaam[4].
Les Bushong (ou Mbala), les Bulaang, les Ngeende, les Pyaang forment les principales subdivisions, que l’on peut considérer comme sous-tribus ; les Kel et les Ngongo leur sont apparentés et d’autres groupements sont également dépendants du lukengo, ou roi des Kuba, comme les Shoowa, les Kayoong, ou les Ngombe[5].
Ethnonymie
Selon les sources, on observe de multiples variantes : Bacouba, Bakouba, Ba-kuba, Bakuba,
Kouba, Kuba, Kubas, Luna, Tukubba[6]. Ils sont aussi parfois appelés Bushong ou Bushongo, mais ces termes désignent plus exactement un sous-groupe.
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Textiles
Les Kuba sont réputés pour leurs nattes et pagnes en raphia tissé.
Tout comme pour les étoffes Kongo, l'art Kuba prospérait dans une structure hiérarchique et de courtoisie, et les deux sociétés accordaient une grande valeur aux arts de la cérémonie, à l'ornement personnel et à la présentation. Ils avaient également en commun l'utilisation de la fibre de palmier raphia comme fondement de leurs arts de tissage. Kongo et Kuba partagent également de nombreux motifs géométriques, des signes sacrés, des insignes symboliques, et des types de textiles et de prestige, ainsi que des techniques de fabrication[8].
Ils ont de véritables artistes qui fabriquent des tissus que l'on nomme « velours du Kasaï »[9]
Masques
Ils réalisent aussi des masques-casques, des coupes anthropomorphiques.
Notes et références
↑ a et bJean-Baptiste Bacquart, L'Art tribal d'Afrique noire, Thames & Hudson, 2010, p. 172
↑Kuba est le nom du peuple, invariable au pluriel ou parfois variable Kubas, aussi parfois écrit Kouba ou Koubas.
↑Bakuba est le pluriel, avec le préfixe nominal pluriel ba-.
↑« Les Kubas » in Alain-Michel Boyer, Les Arts d'Afrique, Hazan, 2008, p. 350-351
↑(en) Vanessa Drake Moraga, Weaving abstraction : Kuba textiles and the woven art of Central Africa, Washington, D.C., Textile Museum, , 192 p. (ISBN978-0-87405-036-3)
↑Guide du voyageur au Congo belge et au Ruanda-Urundi, Édité par l'office du tourisme, 87 rue de la Loi, Bruxelles en Août 1951, p. 338
Voir aussi
Bibliographie
Olga Boone, Carte ethnique du Congo : Quart Sud-Est, Musée royal de l’Afrique centrale, coll. « Annales du Musée royal de l’Afrique centrale / 8 » (no 37), (lire en ligne), p. 72-81
(en) Sam Hilu and Irwin Hersey, Textile art of the Bakuba : velvet embroideries in raffia, Schiffer Publishing, Atglen (Pa.), 2003, 192 p. (ISBN0-7643-1685-0)
(en) Claes Josefsson, The politics of Chaos : on the meaning of human sacrifice among the Kuba of Zaire, Working papers of the Department of Social Anthropology, University of Gothenburg ; no. 25, 1981, 23 p.
(en) Rebecca Leuchak, Kuba (Zaire), The Rosen Publishing Group, Inc, , 64 p. (ISBN0-8239-1996-X)
Georges Meurant, Abstractions aux royaumes des Kuba : dessin shoowa, Editions Dapper, Paris, 1987, 205 p. (OCLC495995617)
Au royaume du signe : appliqués sur toile des Kuba, Zaïre, A. Biro, Fondation Dapper, 1988, 96 p. (ISBN2876600110)
(de) Georges Meurant, Traumzeichen: Raphiagewebe des Königreichs Bakuba, Haus der Kulturen der Welt, Berlin / Verlag Fred Jahn, München,1989. (OCLC22745390)
(en) Ladislas Segy, « Bakuba cups : An essay on style-classification », Midwest Journal, vol. IV, no 1, hiver 1951-52, p. 26-49
Emil Torday, Notes ethnographiques sur les peuples communément appelés Bakuba, ainsi que sur les peuplades apparentées. Les Bushongo, Falk fils, 1910
Jan Vansina, Les tribus Ba-Kuba et les peuplades apparentées, International African Institute, Londres, 1954, 62 p.
(en) Dorothy Koster Washburn, Style, classification, and ethnicity : design categories on Bakuba raffia cloth, American Philosophical Society, 1990