Khadija Ryadi

Khadija Ryadi (berbère : ⵅⴰⴷⵉⵊⴰ ⵕⵕⵢⴰⴹⵉ, arabe : خديجة الرياضي), née le [1] à Taroudant[2], est une militante marocaine des droits de l'homme, berbère chleuh du Souss , ancienne présidente de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). En succédant à Abdelhamid Amin en , elle fut la première femme à occuper ce poste dans la plus ancienne association des droits de l'homme dans le royaume à laquelle elle fut élue unanimement. En 2013, elle remporte le Prix des droits de l'homme des Nations unies[2] a l'instar de Nelson Mandela et Martin Luther King[3].

Biographie

Elle a été membre du Annahj Addimocrati[2]. Diplômée de l'Institut national de statistique et d'économie appliquée (INSEA), elle a travaillé au ministère marocain des Finances comme ingénieur statisticien. Elle milite depuis 1983 pour les droits de l'homme[4] et elle a présidé l'AMDH de 2007 à 2013[2]. Elle est engagée en faveur du mouvement du 20-Février qui revendique des réformes.

Notes et références

  1. Aïcha Akalay, « Khadija Ryadi: Du syndicalisme aux droits de l'Homme », L’Économiste, Casablanca, no 2121,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Youssef Aït Akdim, « Maroc : Khadija Ryadi, l’action c’est sa vie », sur Jeune Afrique, Paris, (consulté le )
  3. « Khadija Ryadi dame de La fer », sur femmesdumaroc.com, (consulté le )
  4. « Khadija Ryadi reçoit le Prix de l'ONU pour les droits de l'Homme! », sur Aujourd'hui le Maroc, Casablanca, (consulté le )