Keiko Fuji(藤 圭子, Fuji Keiko?), née Junko Abe (阿部 純子, Abe Junko?) le au Japon dans la préfecture d'Iwate et morte le à 62 ans à Shinjuku (Tokyo), est une actrice et chanteuse d'enka des années 1970. Plutôt connue depuis sous son nom de femme mariée, Junko Utada (宇多田 純子, Utada Junko?), elle est notamment la mère de la chanteuse Hikaru Utada.
Biographie
Keiko Fuji connait le succès au japon dès ses débuts en 1969 : son premier album reste vingt semaines au sommet des charts Oricon début 1970, un record en soi augmenté par le fait que c'est son propre deuxième album qui lui succède à la première place pendant dix-sept autres semaines.
Après avoir sorti de nombreux albums et singles, elle se retire en 1979 quand elle épouse le chanteur Kiyoshi Maekawa. Elle en divorce peu après, et émigre aux États-Unis, où elle épouse le producteur de musique japonais Teruzane Utada, dont elle divorcera à sept reprises[1]. Ils ont une fille ensemble en 1983, Hikaru Utada. Tous trois forment un groupe familial, U3, qui sort un album en 1993, Star, écrit, composé et chanté par elle-même. Elle sort deux singles en duo avec sa fille (alias « Cubic U ») dans la deuxième moitié des années 1990, avant que celle-ci ne rencontre à son tour le succès en solo.
Junko Utada fait la une des médias japonais en 2006 quand elle est arrêtée à l'aéroport de New York en possession de 400 000 $ en liquide : devant ses explications évasives et confuses, les services gouvernementaux américains lui confisque la somme, soupçonnant une tentative de fraude ou un trafic de drogue, sans que l'ex-chanteuse ne soit poursuivie dans l'immédiat[2]. L'argent lui est rendu trois ans plus tard quand l'affaire est finalement classée sans suites faute de preuves.
Le , les médias annoncent que son corps a été retrouvé sans vie dans la matinée après une chute depuis la fenêtre de son appartement situé au treizième étage d'un immeuble de Shinjuku à Tokyo ; aucune trace de lutte ni lettre d'adieu n'ont été trouvées sur place, et les enquêteurs envisageraient la possibilité d'un suicide[3],[4],[5]
Discographie
Singles
Shinjuku no Onna / Inochi Giri-giri ()
Onna no Blues/ Anata Maka se no Blues (, numéro 1 d'Oricon)
Keiko no Yume wa Yoru Hiraku / Tokyo Nagare Mono (, numéro 1 d'Oricon)