22 août, Syrie : lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le président français François Hollande a évoqué l'usage probable d'armes chimiques lors de l'attaque la veille, le . Le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré qu'il souhaitait une réaction de force de la communauté internationale si l'usage d'armes chimiques par le régime syrien est avéré[4].
23 août, Syrie : le secrétaire à la défense américain Chuck Hagel a déclaré que le Pentagone déploie actuellement des moyens militaires afin de fournir des options à Barack Obama si le président américain ordonnait une intervention[5]. Du côté de la Russie, Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères, juge inacceptables les appels de certaines capitales européennes à faire pression sur le conseil de sécurité de l'ONU et décider dès maintenant de recourir à la force[6].
24 août, Syrie : le président des États-Unis Barack Obama et son homologue britannique David Cameron sont convenus, lors d'une conversation téléphonique, que le régime de Damas avait probablement utilisé des armes chimiques contre sa propre population lors d'une attaque chimique survenue le en banlieue de Damas. Les deux dirigeants se sont déclarés profondément préoccupés par cette attaque et ont en revanche examiné plusieurs options militaires contre la Syrie[7],[8].