Kafui Adjamagbo-JohnsonKafui Adjamagbo-Johnson
Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson (née le à Bassar au Togo)[1] est une juriste, femme politique et une militante des droits de l'homme togolaise, première femme candidate à une élection présidentielle dans son pays[2],[3],[4]. BiographieNée le 26 Décembre 1958 à Bassar(localité située au nord-ouest du Togo), Kafui Adjamagbo-Johnson est née du feu Dr Paul Adjamabgo(médecin) et de la feu Comélie(sage-femme)[5],[6].Elle fait ses études primaires, secondaires et universitaires au Togo; où elle obtient une maîtrise en sciences juridiques en 1983[7]; avant de s’envoler pour Paris où elle décroche un DEA en droit privé à l'université de Paris V, Malakoff, puis un second DEA en droit privé et droit comparé, option droits africains et afin obtient sa thèse de doctorat en 1986 à l'université de Paris I Panthéon Sorbonne[8]. Revenue au Togo, elle entame une carrière d’enseignante à l'École supérieure des carrières juridiques et administratives (ESACJ), l'actuelle faculté de droit de l'université de Lomé, d’abord comme vacataire, puis assistante titularisée en 1988[6]. Carrière professionnelleParcours politiqueLa carrière politique Kafui adjamagbo-Johnson démarre aux lendemain du 5 octobre 1990; avec l'obtention de son Doctorat en droit et à son engagement dans la CDPA étant membre fondatrice[9]. Elu au poste de Rapporteur Général du Bureau Provisoire de la Conférence Nationale souveraine en 1991, elle fut surnommée "le président me charge de vous dire[10]". Elle décroche si vite des postes très importante dans la politique[5]. Elle a siégé au Haut Conseil de la République (HCR), le Parlement de transition[5], avant d’être nommée ministre du Bien-Être social, des Droits de l’homme et de la Solidarité nationale dans le premier gouvernement de transition[11] Sortie du gouvernement, elle crée des femmes venant de tous horizons politiques le Groupe d’action et de réflexion Femmes, Démocratie et Développement (GF2D), dont elle est la secrétaire générale jusqu’en 1997[5]. En , elle est la première femme candidate à l’élection présidentielle au Togo[12]. Depuis , est la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), un parti d'opposition[13]. Opposante des fonctionnalités et de certaine décision prise par l'Etat, elle est la seule femme a être élu de la liste Dynamique pour la Majorité du Peuple(DMP) à l'assemblée nationale[14],[15]. Militante des droits humainsParallèlement à la politique, elle milite pour la démocratie et les droits de l'homme dans plusieurs organisations de la société civile : Non-Violence et Démocratie et le Collectif des Associations féminines[16] (CAF), qui a été à l'avant garde de la lutte pour la démocratie aux côtés des partis politiques d'opposition. Son engagement ne s’arrête pas au Togo et à ce titre elle a occupé plusieurs autres postes de responsabilité, notamment la présidence du Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO), de 2004 à 2006[17]. Aujourd’hui, elle est la coordonnatrice de WILDAF/FEDDAF (Femme Droit et Développement en Afrique), un réseau sous régionale pour l’Afrique de l'Ouest[18]. Dans ce cadre, elle a joué un rôle clé dans le plaidoyer qui a conduit l’Union africaine à adopter en 2003 le Protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatif aux Droits des femmes en Afrique[5]. Voir aussiNotes et références
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