Junkers Ju 188

Junkers Ju 188 "Rächer"
Vue de l'avion.
Un Ju 188 E-1

Constructeur Junkers
Rôle Appareil de reconnaissance
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait (Allemagne)
Nombre construits 1 234 (tous types)
Équipage
4
Motorisation
Moteur Jumo 213
Nombre 2
Type en ligne
Puissance unitaire 1 750 ch
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 22 m
Longueur 14,95 m
Hauteur 4,44 m
Surface alaire 56 m2
Masses
À vide 9 900 kg
Maximale 15 195 kg
Performances
Vitesse de croisière 480 km/h
Vitesse maximale 539 km/h
Plafond 10 000 m
Rayon d'action 1 700 km
Armement
Interne 1 canon MG 151 de 20 mm à l'avant, 1 canon MG 151 de 20 mm dans tourelle dorsale, 1 mitrailleuse MG 131 de 13 mm dans l'arrière du cockpit, 2 mitrailleuses MG 81Z de 7,92 mm dans la nacelle ventrale, jusqu'à tonnes de bombes ou une torpille de 1200 kg.
Externe deux réservoirs de 300 litres sous les ailes
Avionique
Plusieurs types de caméras photographiques

Le Junker Ju 188 Rächer (en français : « Vengeur ») était un avion allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il pouvait être utilisé comme bombardier (A,E,G,K), bombardier-torpilleur (A,E), chasseur de haute altitude (T), chasseur de haute altitude à longue portée (S), appareil de reconnaissance (D,F,H,L), chasseur lourd (J) ou avion de liaison (U).

Après la guerre, l'armée de l'air française utilisa neuf Junkers 188 dotés du même moteur que les avions amphibies Nord Aviation N.1402 Noroit pour des tests de moteurs à pistons, de moteurs à réaction et d'armes guidées.

Conception

Le Junkers Ju 188 est un bimoteur à ailes médianes et à train d'atterrissage à rétraction latérale, nécessitant un équipage de trois aviateurs. Avec deux moteurs à 12 cylindres en V Jumo 213A (séries A et D), ou alternativement deux moteurs en étoile 14 cylindres BMW 801 G-2 (séries E et F), c'était une nette amélioration du bombardier Junkers Ju 88. Son vol inaugural eut lieu en 1941.

Pour la production de série, on modifia néanmoins son cockpit, le fuselage et la voilure de façon à pouvoir aménager un « poste de combat » (Kampfkopf) à l'avant du fuselage, où les trois membres d'équipage seraient groupés. Le rendement des moteurs et l'aérodynamique de l'appareil ont dans l'ensemble été améliorés.

Notes et références

Bibliographie

  • Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Multiguide aviation – Les avions : 3/ la seconde guerre mondiale – France, Allemagne, Angleterre, etc., Elsevier Sequoia, , 320 p. (ISBN 978-2-80030245-4), p. 156-157.