Julius August Wagenmann

Julius Wagenmann

Biographie

Naissance	23 novembre 1823 Berneck (d)
Décès	27 août 1890 (à 66 ans)
Nom dans la langue maternelle	Julius August Wagenmann
Nationalité	wurtembergeoise
Formation	Université Eberhard Karl de Tübingen (1841-1845)
Activités	Historien de l'Église, théologien, professeur d'université
Enfant	August Wagenmann (en)

Autres informations

A travaillé pour	Université de Göttingen
Membre de	Göttinger Wingolf (d)

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Julius August Wagenmann (né le 23 novembre 1823 à Berneck[1] et mort le 27 août 1890 à Tübingen[2]) est professeur ordinaire de théologie protestante à l'université Georges-Auguste de Göttingen[3],[4] et rédacteur en chef du Zeitschrift für deutsche Theologie[5]. Surtout, il écrit des parties importantes pour l'Allgemeine Deutsche Biographie[6].

Biographie

Julius August Wagenmann est originaire du Wurtemberg et étudie la théologie à Tübingen de 1841 à 1845 et devient membre de la Burschenschaft Nordland, plus tard de Verbindung Normannia Tübingen (de)[7]. Il travaille ensuite comme maître de conférences au séminaire de Blaubeuren (de) de 1846 à 1848 et au monastère évangélique de Tübingen de 1849 à 1851. En 1852, il devient diacre et en 1857 archidiacre à Göppingen. Le 20 mars 1861, il reçoit une licence en théologie de la Faculté de théologie de l'Université de Tübingen[2]. De là, il est nommé à l'Université de Göttingen en 1861 et y enseigne jusqu'à sa mort tout en visitant son pays[4].

Wagenmann se caractérise par une mémoire encyclopédique, notamment sur des sujets liés à l'histoire de l'Église. Il écrit également des articles pour diverses encyclopédies et l'Allgemeine Deutsche Biographie. Il est également rédacteur en chef du Zeitschrift für deutsche Theologie. Malgré toutes ces activités variées, il ne parvient pas à écrire ses propres livres[5].

Wagenmann est philistin honoraire du Göttinger Wingolf (de)[8]. Le 8 novembre 1862, l'université de Göttingen lui décerne le titre de docteur honoris causa en théologie.

Son fils August Wagenmann (de) est professeur d'ophtalmologie[9] ; son autre fils Karl Wagenmann (de) est vice-président spirituel du bureau régional de l'église de Hanovre[10].

Travaux

• Allgemeine Deutsche Biographie, Artikel von Julius August Wagenmann. 1875–1912.

Bibliographie

• (de) Paul Tschackert (de), « Wagenmann, Julius August », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 40, Leipzig, Duncker & Humblot, 1896, p. 477-479

Liens externes

• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Deutsche Biographie
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
  • IdRef
  • LCCN
  • GND
  • Israël
  • WorldCat

Références

1. « Affichage MARC: Wagenmann, Julius 1823-1890 », sur ub16.uni-tuebingen.de (consulté le 15 octobre 2023)
2. « Personensuche Wagenmann, D. Julius August », sur www.wkgo.de (consulté le 15 octobre 2023)
3. (en) Stanley E. Porter et Zachary K. Dawson, Pillars in the History of Biblical Interpretation, Volume 3: Further Essays on Prevailing Methods, Wipf and Stock Publishers, 7 juin 2021 (ISBN 978-1-7252-8704-4, lire en ligne)
4. (de) Bernd Schröder, Göttinger Religionspädagogik: Eine Studie zur institutionellen Genese und programmatischen Entfaltung von Katechetik und Religionspädagogik am Beispiel Göttingen, Mohr Siebeck, 7 juin 2018 (ISBN 978-3-16-155840-5, lire en ligne)
5. « Jahrbücher für Deutsche Theologie (JDTh) - OpenDigi », sur opendigi.ub.uni-tuebingen.de (consulté le 15 octobre 2023)
6. « Fränkische Bibliographien », sur vb2.uni-wuerzburg.de (consulté le 15 octobre 2023)
7. (de) « Wagenmann, Julius August * 23.11.1823 - Deutsche Digitale Bibliothek », sur www.deutsche-digitale-bibliothek.de (consulté le 15 octobre 2023)
8. Gesamtes Mitgliederverzeichnis des Göttinger Wingolf. Göttingen 2007. S. 50.
9. Julius Pagel: August Wagenmann In: Biographisches Lexikon hervorragender Ärzte des neunzehnten Jahrhunderts. Berlin/Wien 1901, Sp. 1796.
10. Ph[ilipp] Meyer: D. Karl Wagenmann zum Gedächtnis. In: Zeitschrift der Gesellschaft für niedersächsische Kirchengeschichte 44 (1939), S. 5–18.