Julien Bargeton

Julien Bargeton
Illustration.
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 22 jours)
Élection 27 juin 2021
Président Valérie Pécresse
Sénateur français

(6 ans et 1 jour)
Élection 24 septembre 2017
Circonscription Paris
Groupe politique LREM (2017-2020)
RDPI (2020-2023)
Président du groupe démocrates et progressistes au Conseil de Paris

(2 ans, 7 mois et 8 jours)
Élection
Conseiller de Paris

(12 ans, 3 mois et 7 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 23 mars 2014
Circonscription 20e arrondissement
Maire Bertrand Delanoë
Anne Hidalgo
Groupe politique Socialiste (2008-2017)
Démocrates et Progressistes (2017-2020)
Adjoint à la maire de Paris aux Finances

(3 ans, 6 mois et 1 jour)
Maire Anne Hidalgo
Prédécesseur Bernard Gaudillère
Successeur Emmanuel Grégoire (Budget)
Jean-Bernard Bros (SEM/SPL)
Adjoint au maire de Paris aux Transports

(1 an, 8 mois et 27 jours)
Maire Bertrand Delanoë
Prédécesseur Annick Lepetit
Successeur Christophe Najdovski
Premier adjoint à la maire du 20e arrondissement de Paris

(6 ans et 20 jours)
Maire Frédérique Calandra
Prédécesseur Bertrand Bret
Successeur Florence de Massol
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Paris
Nationalité Française
Parti politique PS (1993-2017)
LREM / RE (depuis 2017)
Diplômé de IEP de Paris
ESSEC
ENA
Profession Magistrat à la Cour des comptes

Julien Bargeton, né le à Paris, est un homme politique français.

Membre du Parti socialiste puis de La République en marche, il est sénateur de Paris de 2017 à 2023 et ancien président du groupe « Démocrates et progressistes » au Conseil de Paris de 2017 à 2020. Il est conseiller régional d’Ile-de-France depuis le 2 juillet 2021, membre du groupe de la Majorité présidentielle. Depuis mai 2024, il est président de la Cité de l'architecture et du patrimoine.

Origines et formation

Petit-fils de mineurs cévenols[1], Julien Bargeton intègre Sciences Po Paris dont il sort diplômé en 1994, l'ESSEC puis l'École nationale d'administration en 2000[2]. Il effectue son service militaire en 1997 comme aspirant sur la base aérienne de Rochefort.

À la sortie de l'ENA (promotion Averroès[3], aux côtés notamment de Fleur Pellerin, Audrey Azoulay, Alexis Kohler et Nicolas Kazadi), il choisit la Cour des comptes et devient magistrat financier[4].

Parcours politique

Partisan de la « deuxième gauche » inspirée par Michel Rocard[2], il s'engage au Parti socialiste en et milite dans le XXe arrondissement de Paris à partir d'[5].

Élu en 2008 conseiller de Paris et premier adjoint à la maire du XXe chargé des Finances et de la Culture, il devient en adjoint au maire de Paris Bertrand Delanoë chargé des Déplacements, des Transports et de l'Espace public[6]. Après les élections municipales de 2014, il devient adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des finances, des sociétés d'économie mixtes, des marchés publics et des concessions[6].

Dans une tribune publiée en , il annonce son ralliement à Emmanuel Macron[7],[8]. Il quitte le Parti socialiste le [5]. Investi par La République en marche (LREM) aux élections sénatoriales de 2017 à Paris[4], il est élu sénateur de Paris le [9],[10]. Élu par la suite porte-parole du groupe LREM, il siège à la commission des finances et devient co-rapporteur spécial sur le budget de la Culture[11].

À la suite de son élection au Sénat, il démissionne le de son poste d'adjoint aux Finances[6] et crée dans la foulée le groupe « Démocrates et progressistes » (7 membres) au Conseil de Paris, dont il devient président[12].

Le , il se déclare candidat à la candidature de La République en marche pour les élections municipales de 2020 à Paris[13], avant de rallier Benjamin Griveaux le après sa démission du Gouvernement[14]. Après la désignation de Benjamin Griveaux comme tête de liste par la commission nationale d'investiture de LREM, il devient responsable du projet au sein de son équipe de campagne, secondé par Rémi Chauvet, référent LREM du 10e arrondissement[15]. À l'issue du second tour de l'élection municipale et la démission de Frédérique Calandra, il devient conseiller d'arrondissement du XXe arrondissement[16].

A l'issue du renouvellement sénatorial de septembre 2020, il est élu vice-président de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat[17].

En 2021, il soutient Laurent Saint-Martin pour les élections régionales en Île-de-France et candidate sur la liste parisienne menée par Marlène Schiappa. Il est élu conseiller régional[18].

Il se présente aux élections législatives de 2022 dans la sixième circonscription de Paris. Arrivé en seconde position avec 25,62 % des suffrages, il est battu au premier tour.

Il se présente aux élections sénatoriales de 2023 pour la ville de Paris. Sa liste arrivant en quatrième position avec 6,03 %, il est battu.

En mai 2024, il est nommé président de la Cité de l'architecture et du patrimoine, succédant à Catherine Chevillot[19].

Détail des mandats et fonctions

Mandat national

Mandats locaux

  • Conseiller régional d’Ile-de-France depuis le [20] ;
  • Conseiller d'arrondissement du 20e arrondissement de Paris (-, puis depuis le 12 août 2020[21] à la suite de la démission de Frédérique Calandra) ;
  • Conseiller de Paris (-) ;
  • Conseiller métropolitain du Grand Paris (-).

Notes et références

  1. Le Point, magazine, « Sénatoriales : En campagne, un REM à Paris et une sortante PS à Pau », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b « Julien Bargeton | Majorité présidentielle - La République En Marche », sur senat-enmarche-paris.fr (consulté le ).
  3. Arrêté du 17 avril 2000 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 1998-2000 « Averroès » de l'Ecole nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au mois de mars 2000 (lire en ligne).
  4. a et b « Sénatoriales à Paris : l’adjoint aux finances d’Anne Hidalgo tête de liste LREM », leparisien.fr,‎ 2017-07-21cest21:52:01+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Le Point, magazine, « Sénatoriales : En campagne, un REM à Paris et une sortante PS à Pau », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b et c « BARGETON Julien – Paris.fr », Mairie de Paris,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Tribune de Julien Bargeton », sur Huffingtonpost, .
  8. « Pour jouer le match de la présidentielle, je choisis Emmanuel Macron », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Résultats des élections sénatoriales 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Sénatoriales à Paris : la gauche respire, la République en Marche au petit trot », leparisien.fr,‎ 2017-09-24cest20:06:11+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
  11. « La commission des finances nomme ses rapporteurs budgétaires - Sénat », sur senat.fr (consulté le ).
  12. Béatrice Jérôme, « A Paris, des élus de gauche veulent créer un groupe macroniste », sur Le Monde, (consulté le ).
  13. « Julien Bargeton : « Ma candidature à la mairie de Paris n’est pas celle d’un courant idéologique » », sur Le Parisien.
  14. BFMTV, « Municipales à Paris: le sénateur Julien Bargeton annonce son soutien à Benjamin Griveaux », sur BFMTV (consulté le ).
  15. Mathilde Siraud, « Municipales à Paris: Benjamin Griveaux installe son équipe de campagne », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  16. « BO 3156 Ville de Paris ».
  17. « M. Julien Bargeton, sénateur de Paris (Ile-de-France) - Sénat », sur senat.fr (consulté le ).
  18. affiches-parisiennes.com, « REGIONALES : les élus de la région », sur Affiches Parisiennes (consulté le ).
  19. « Cité de l’architecture et du patrimoine: un sénateur Renaissance défait en devient le président. », sur Cité de l’architecture et du patrimoine (consulté le )
  20. AP REDACTION, « REGIONALES : les élus de la région », sur mesinfos, (consulté le ).
  21. « BO 3156 de la Ville de Paris ».

Liens externes