Julien-Urbain-François-Marie-Riel Lefebvre de La Chauvière
Julien-Urbain-François-Marie-Riel Lefebvre de La Chauvière ( à Challans - ), est un homme politique français, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents. BiographieJurisconsulte à Nantes avant la Révolution, il devient procureur-syndic de la ville de Nantes. Le , il est élu député de la Loire-Inférieure à la Convention le 2e sur 8, par 238 voix (461 votants). Il signale à ses collègues les troubles entretenus dans sa région par les prêtres et les familles des émigrés, et, dans le procès de Louis XVI, il se prononce pour la déportation. Lié avec les Girondins, il proteste contre le 31 mai et est l'un des 73 députés[1] « fédéralistes » mis en état d'arrestation. Il sort de prison après le 9 thermidor, est réintégré à la Convention le 18 frimaire an III, et applaudit à la répression de l'insurrection de prairial. En 1795, il est envoyé en mission en Belgique avec son collègue Ramel ; il proclame la liberté de la navigation de l'Escaut, et est activement mêlé à la réunion des Pays-Bas à la France. Réélu, le 23 vendémiaire an IV, député de la Loire-Inférieure au Conseil des Cinq-Cents par 62 voix (239 votants), il siège parmi les modérés et parle sur l'organisation des conseils de santé ; il quitte l'Assemblée en 1797 et termine ses jours dans la retraite. Il avait épousé Marie Agathe Charette de Boisfoucauld, fille de Gabriel Louis Charette et de Renée Charlotte de Ruays, puis à Marie Anne Cahen. Mandats
Travaux législatifs
Notes et références
Sources
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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