Jules HofmanJules Hofman
Jules Hofman né à Oosterhout (Brabant-Septentrional) le et mort à Anvers le est un architecte belgo-néerlandais actif principalement à Anvers[1]. BiographieJeunesseJules Hofman est l'aîné des huit enfants de Julianus Petrus Hofman (1828-1910, médecin à Bréda) et de Maria Isabella Theodora Lagerweij (1834-1907)[2]. InstructionHofman étudie l'architecture à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers à l'âge de 20 ans. Il fut l'élève de Joseph Schadde et de Pieter Dens (1819-1901). Dans sa dernière année d’étude (1884), Hofman était le premier de la classe. Grâce à sa diligence, il a obtenu le Prix d'excellence[2]. Il a reçu une médaille d’or qui n’a pas été décernée auparavant[3]. MariageLe mardi , Jules Hofman épousa Maria Joanna Carolina Cappellen (née à Anvers, le , décédée après 1919). Il a engendré au moins un fils[2]. CarrièreAu départ, Hofman était impliqué dans la rénovation de maisons existantes, situées dans la Kasteelpleinstraat (Anvers) (rue où il avait habité pendant ses études)[2]. Bientôt, il est impliqué dans l'atelier de l’architecte Frans Van Dijk, qui a construit le musée royal des Beaux-Arts d'Anvers de 1884 à 1890, en collaboration avec l'architecte Jean-Jacques Winders[2]. En 1893, à l'exposition universelle de Chicago, Hofman présenta un pavillon qui reproduisait fidèlement la mairie de Franeker[3]. La même année, il construisit sa propre maison dans la Lange Van Ruusbroeckstraat 59. Au fil du temps, cette maison fut renumérotée: 69 au lieu de 59[4]. Un an plus tard, en 1894, Hofman construisit des pavillons lors de l'Exposition universelle d'Anvers, notamment pour François-Xavier de Beukelaer[2]. Cet industriel lui ordonna par la suite de construire une usine Élixir d'Anvers, de style néo-renaissance flamande, au coin de rue Haantjeslei - Van Trierstraat[4]. Disparition et décèsEn 1914, les activités de Hofman prennent fin car les commandes se réduisent et disparaissent en raison de la Première Guerre mondiale. Sans emploi, il est rentré aux Pays-Bas pendant la guerre. Après la fin des opérations militaires à l'automne 1918, il rentre à Anvers, mais il ne travaille plus pour son ancien employeur[2]. Peu de temps après, le mardi , il mourut à l’âge de 59 ans, dans la ville qui avait profité son talent presque toute sa vie. L'inhumation a eu lieu au cimetière Sint-Fredegandus au Lakborslei à Deurne (Anvers). Il repose dans une tombe où ses beaux-parents avaient déjà été enterrés (parcelle R-8A)[5],[6]. Principales réalisations
Source : Site des Monuments historiques de la Région flamande[4] Illustrations
Articles connexesSources
Bibliographie
Liens externes
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