Mouvements de révolte en Inde. Victoire du Janata Front, la coalition de droite de Jayaprakash Narayan sur le Congrès d’Indira Gandhi aux élections régionales au Gujarat. Simultanément, la Haute cour de Justice d’Allâhâbâd invalide l’élection du Premier ministre en 1971 pour pratiques électorales frauduleuses (12 juin). L’opposition réclame la démission d’Indira Gandhi. Son fils cadet Sanjay Gandhi réussit à organiser une gigantesque manifestation en faveur de sa mère. L’opposition appelle à la désobéissance civile à ce gouvernement « illégal ».
2 juin : libération de prisonniers politiques, anciens collaborateur de Modibo Keïta, au Mali (juin et novembre).
Réouverture du canal de Suez à la navigation. Gerald Ford pousse Israël à reprendre les négociations sur le Sinaï en échange d’une relance de l’aide américaine.
Confirmation par référendum du maintien de la Grande-Bretagne dans la CEE, avec 67,2 % des suffrages.
6 juin, France : parution du premier numéro de Gardarem lo Larzac
Indira Gandhi proclame l’état d’urgence en Inde et fait arrêter les principaux chefs de l’opposition, en particulier M. Desaï et Jayaprakash Narayan. La presse est censurée, les organisations « subversives » comme le RSS ou la Jamaat-e-Islami, sont interdites. Environ 100 000 personnes sont arrêtées (fin le ).
L’influence de Sanjay Gandhi augmente de jour en jour, bien qu’il n’ait pas de fonctions officielles.
Liban : pour apaiser la situation, Soleimane Frangié compose un nouveau gouvernement et appelle le dirigeant sunnite, Rachid Karamé, à la présidence du Conseil.
Les violences reprennent durant l’été. En septembre, Beyrouth subit de violents bombardements. La bataille pour la conquête du centre-ville commence en octobre. Les chrétiens quittent les zones musulmanes et réciproquement, devant la peur des représailles.