Jubé de la cathédrale Saint-Jean de BesançonJubé de la cathédrale Saint-Jean de Besançon
Le jubé, dans une église, est une clôture surmontée d'une tribune séparant le chœur liturgique de la nef. Il tient son nom du premier mot de la formule latine « jube, domine, benedicere » (« daigne, Seigneur, me bénir ») employée lors des lecteurs avant les leçons de Matines. HistoriqueGrâce à la générosité de Jean Carondelet, le chapitre de Besançon commanda pour les deux cathédrales des jubés et des stalles. Le jubé de Saint-Jean fut construit de 1551 en architecture à 1554[3]. Il fut détruit en 1792, à la demande d'Étienne Roy, curé constitutionnel de Saint-Jean. ArchitectureL'architecture de cet ouvrage nous est connue grâce à des documents conservés aux archives départementales du Doubs, notamment deux plans (l'un de 1699 et l'autre de 1784) et une coupe longitudinale du chœur (de 1784). Le jubé possédait deux escalier tournants, qui encadraient le passage central entre la nef et le chœur. VestigesIl subsiste quelques vestiges de ce monument, dont un bas relief représentant la cène, il devait se situer dans le fronton du jubé. Il est aujourd'hui visible dans l'une chapelle latérale de la cathédrale Saint-Jean : la chapelle des Fonts[4]. Nous conservons aussi quatre des six statues. Trois d'entre elles, saint Étienne, saint Férréol et saint Fergeux sont actuellement conservées au musée des beaux-arts, tandis qu'une statue d'un saint diacre est conservée dans la chapelle Saint-Nicolas du Palais archiépiscopal de Besançon[5]. Notes et références
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