Joseph-Marie-Anatole-Élie (1858-1937), 19e prince de Chimay, épouse en 1890 Clara Ward, fille d'un riche industriel américain. À la suite de la fuite de Clara avec un violoniste gitan, le divorce est prononcé à Charleroi le 2 février 1897[5]. Le 24 juin 1920, soit trois ans après la mort de Clara, Joseph se remarie avec Gilone Le Veneur de Tillières (1889-1962).
Marie-Joséphine-Anatole-Augustine-Geneviève (1870-1961)[7] mariée avec Camille Pochet le Barbier de Tinan (1864-1952).
Alexandre- Marie-Joseph-Anatole-Adolphe-Charles (1873-1951) marié en premières noces avec la princesse Hélène Bibesco-Bassaraba de Brancovan (1878-1929), puis en secondes noces avec Mathilde Élisabeth Loewenguth (1870-1948), veuve du milliardaire américain Rutherfurd Stuyvesant.
Ayant reçu une éducation musicale, il lui arrive de donner des concerts privés, lui au violon et sa femme au piano. Franz Liszt, qui assiste à l'un d'eux, leur dédicace une messe en souvenir d'une de ces soirées[8].
Joseph de Riquet de Caraman-Chimay épouse en secondes noces à Bruxelles le , Marie Mathilde Lucie Christine Françoise de Paule de Barandiaran[9] (1862-1919).
Galerie Joseph de Riquet de Caraman-Chimay
Ce portrait de Joseph de Riquet de Caraman-Chimay adolescent est réalisé par sa tante, Rosalie de Riquet de Caraman-Chimay (1814-1872).
Marie-Joséphine-Anatole de Montesquiou-Fézensac se marie avec Joseph de Riquet de Caraman-Chimay, le à Paris.
Fonctions
Joseph de Riquet de Caraman-Chimay occupe principalement les fonctions suivantes :
au : Ministre des Affaires étrangères de Belgique.
Sources : Jean-Luc de Paepe et Christiane Raindorf-Gérard, Le Parlement Belge 1831-1894 : Données biographiques, Bruxelles, Académie royale de Belgique, , p. 216
Bibliographie
Alain Jouret, de Riquet Joseph, prince de Caraman, dans 1000 personnalités de Mons et de la région. Dictionnaire biographique, Waterloo, 2015, p. 256..
Jean-Luc de Paepe et Christiane Raindorf-Gérard, Le Parlement Belge 1831-1894 : Données biographiques, Bruxelles, Académie royale de Belgique, , p. 216
Jean Stengers (dir.), Jean-Luc de Paepe (dir.) et Massia Gruman (dir.), Index des Éligibles au Sénat (1831-1893), Bruxelles, Palais des Académies, , 549 p.
G. Braive et I. Mondovits (dans Risorgimento, tome XII), Le corps diplomatique et belge consulaire et l'Italie (1830-1914) : Répertoire bio-bibliographique, , p. 126
A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15
↑Louis de la Roque (dir.), Le bulletin héraldique de France : ou Revue historique de la noblesse, vol. XI, Paris, Éditions du Bulletin Heraldique de France, , 852 p. (lire en ligne), p. 235 et 236
↑Anne de Cossé-Brissac, La Comtesse Greffulhe, coll. « Terre des femmes », Perrin, Paris, 1991, p. 34.
↑A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15