fr Ghislaine de Riquet de Caraman-Chimay

Titre de noblesse
Comtesse
Naissance	24 octobre 1865; Chimay
Décès	23 décembre 1955 (à 90 ans); Fontainebleau
Nom de naissance	Ghislaine Marie Anatole Pauline Henriette de Riquet de Caraman-Chimay
Nationalité	belge
Activité	Artiste visuelle
Père	Joseph de Riquet de Caraman
Mère	Marie de Montesquiou-Fezensac (d)

Ghislaine Marie Anatole Pauline Henriette de Riquet, comtesse de Caraman-Chimay est une aristocrate belge née le 24 octobre 1865 à Chimay en Belgique et morte le 23 décembre 1955 à Fontainebleau en France.

Biographie

Ghislaine est la seconde fille et la quatrième des six enfants de Joseph de Riquet de Caraman (1836-1892), 18^e prince de Chimay, gouverneur de la province de Hainaut de 1870 à 1878, puis ministre des Affaires étrangères de Belgique de 1884 à 1892 et de Marie de Montesquiou-Fezensac (1834-1884).

Ghislaine de Riquet de Caraman-Chimay donc est issue à la fois de la noblesse belge^{[N 1]} et de la noblesse française^[1].

Les Caraman-Chimay étaient une famille de mélomanes. Sa mère jouait du piano. Elle fut l'élève de Franz Liszt qui dédicaça au jeune ménage une messe, en souvenir d'un concert donné chez eux, où la princesse Marie était au piano et le prince Joseph au violon^[2].

Ghislaine est la sœur cadette d'Élisabeth, devenue comtesse Greffulhe, mécène qui a servi de modèle à Marcel Proust pour le personnage de la duchesse de Guermantes dans À la recherche du temps perdu.

Ghislaine est demeurée célibataire^[3] et fut dame d'honneur d'Élisabeth reine des Belges.

Notes et références

Notes

↑ Les femmes portant le titre de « comtesse » et les hommes, celui de « prince ». Le baron de Rasse dans son ouvrage La noblesse belge en 1890, apporte des précisions à ce propos : « Le titre de prince de Chimay se transmet par ordre de primogéniture ; tous les descendants mâles portent le titre de prince de Caraman. Les filles portent le titre de comtesse de Caraman ».

Références

↑ A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, 1890, 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15.
↑ Anne de Cossé-Brissac, La comtesse Greffulhe, Paris, Éditions Perrin, coll. « Terre des Femmes », 1^er mai 1991, 283 p. (ISBN 978-2-26200-820-8), p. 34.
↑ Laure Hillerin, La comtesse Greffulhe : l'ombre des Guermantes, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Documents et essais », 15 octobre 2014, 560 p. (ISBN 978-2-08-129054-9, présentation en ligne), chap. 5 (« Ghislaine, l'amie-sœur »), p. 230.

Bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Laure Hillerin, La comtesse Greffulhe : l'ombre des Guermantes, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Documents et essais », 15 octobre 2014, 560 p. (ISBN 978-2-08129-054-9, présentation en ligne).
A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, 1890, 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15.

[1] Les femmes portant le titre de « comtesse » et les hommes, celui de « prince ». Le baron de Rasse dans son ouvrage La noblesse belge en 1890, apporte des précisions à ce propos : « Le titre de prince de Chimay se transmet par ordre de primogéniture ; tous les descendants mâles portent le titre de prince de Caraman. Les filles portent le titre de comtesse de Caraman ».

[2] A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, 1890, 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15.

[3] Anne de Cossé-Brissac, La comtesse Greffulhe, Paris, Éditions Perrin, coll. « Terre des Femmes », 1^er mai 1991, 283 p. (ISBN 978-2-26200-820-8), p. 34.

[4] Laure Hillerin, La comtesse Greffulhe : l'ombre des Guermantes, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Documents et essais », 15 octobre 2014, 560 p. (ISBN 978-2-08-129054-9, présentation en ligne), chap. 5 (« Ghislaine, l'amie-sœur »), p. 230.

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