Joseph Strickland
Joseph Edward Strickland, né le à Fredericksburg au Texas, est un évêque catholique américain, évêque émérite du diocèse de Tyler dont il a eu la charge de 2012 à 2023. Il est considéré comme un évêque conservateur, critique à l'égard des orientations du pape François. Ce dernier le relève de sa charge le , après avoir commandité une visite apostolique de son diocèse. BiographieJoseph Strickland nait le à Fredericksburg au Texas. Il entre en 1977 au séminaire Holy Trinity à Irving et est ordonné prêtre pour le diocèse de Dallas par Thomas Tschoepe le [1]. Il est ensuite incardiné dans le diocèse de Tyler créé en 1986. En 1992, il est envoyé par son évêque à l'Université catholique d'Amérique à Washington et obtient une licence de droit canonique en 1994. De retour au Texas, il est nommé recteur de la cathédrale de l'Immaculée Conception de Tyler. En 1995, le pape Jean-Paul II le nomme prélat d'honneur. En 2010, il est nommé vicaire général du diocèse[2]. Évêque de TylerJoseph Strickland est nommé évêque du diocèse de Tyler par le pape Benoît XVI le [2],[3]. Il est consacré le par le cardinal Daniel DiNardo[1]. Après de vives critiques de sa part envers le pape François, notamment en sur twitter où il dit « rejeter son programme de sape du dépôt de la foi » et aussi d'accusations de mauvaise gestion[4], son diocèse fait l'objet d'une visite apostolique en [5]. Dans le contexte du synode sur l'avenir de l'Église, à l'issue de la visite apostolique, il adresse en à ses diocésains une lettre dans laquelle il condamne « ceux qui proposent de changer ce qui ne peut être changé » les qualifiant « de vrais schismatiques »[4]. Le pape François le relève de sa charge le [6],[7], ce qui constitue une sanction extrêmement rare[4]. Prises de positionPeu après sa nomination comme évêque, Joseph Strickland dirige le un rassemblement public dans le centre-ville de Tyler à l'occasion de l'élection présidentielle américaine, appelant les fidèles à se tourner vers Dieu avant de voter[8],[9]. Dans une interview au National Catholic Register en , il fait l'éloge de la messe tridentine qu'il a appris à célébrer[10]. Avec David Konderla, évêque de Tulsa en Oklahoma, Joseph Strickland fait partie des prélats conservateurs, dont le cardinal Raymond Burke à Rome est la figure de proue, qui ont notamment apporté leur soutien en aux accusations de Carlo Maria Viganò dans l'affaire McCarrick[11],[12]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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