Joseph Pémartin
Joseph Pémartin, né le à Oloron et mort dans la même ville le , est un homme politique français de la Révolution, du Premier Empire et de la Restauration. Il est député du Béarn aux États généraux de 1789 puis député des Basses-Pyrénées sans interruption de 1792 à 1815. Il préside au cours de cette période la Corps législatif pendant deux semaines en 1802. BiographieFils de l'avocat Jean-Pierre Pémartin, Joseph Pémartin nait à Oloron le et s'engage dans la carrière d'avocat[1]. En 1789, il est élu député du Tiers état pour le Béarn[2] et adhère à la majorité réformatrice[1]. En , Joseph Pémartin est élu député des Basses-Pyrénées à la Convention nationale, 4e sur six, par 281 voix sur 457 votants[1]. Lors du procès de Louis XVI, il vote contre l'appel au peuple, pour la réclusion du roi et pour le sursis[2]. Favorable à la réaction thermidorienne, il est secrétaire de la convention nationale en l'an III et siège au Comité de sûreté générale du 15 ventôse an III à la dissolution de la Convention[2]. En cette qualité, il pousse la Convention à prendre des mesures contre les insurgés de germinal, obtient la mise en jugement de Jean-Nicolas Pache et de Jean-Baptiste Bouchotte[1], mais échoue à obtenir celle de Gaspard-Jean-Joseph Lesage-Sénault et de Jean Guillaume Taillefer[3]. En l'an IV, il est élu au Conseil des Cinq-Cents par huit département[1] et choisit les Basses-Pyrénées. Il maintient sa ligne politique et est réélu le 26 germinal an VII. Favorable au coup d'État du 18 brumaire, il est désigné le 4 nivôse an VIII par le Sénat conservateur pour représenter les Basses-Pyrénées au Corps législatif[2]. Secrétaire de cette assemblée du 1er au 16 frimaire an IX ( au ), il accède à sa présidence entre le et le et occupe deux fois la charge de vice-président, en nivôse an XII et [2]. Sa présidence n'est ponctuée d'aucun évènement remarquable[3]. Lors de l'annonce de la paix d'Amiens, Joseph Pémartin est désigné pour conduire la députation envoyé par le corps législatif pour féliciter le premier Consul[4]. Alors que le Tribunat évoque dans son message la possibilité du consulat à vie, Pémartin s'abstient de faire référence à une quelconque modification de la Constitution[4]. Réélu le 2 fructidor an XII et le , il siège jusqu'à la fin de l'Empire et vote la déchéance de Napoléon le [2],[5]. Il quitte la vie parlementaire au retour de Napoléon et occupe, pendant les Cent-Jours, le poste de sous-préfet d'Oloron[2],[3]. Il rentre ensuite dans la vie privée et en sort brièvement en 1830 pour reprendre la charge de sous-préfet d'Oloron[3]. Il meurt à Oloron le [2],[1]. DistinctionsLe , Joseph Pémartin est fait chevalier de l'Empire[6]. Membre de la Légion d'honneur depuis le , il est fait officier de cet ordre à la Restauration, le [7]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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