Joseph Barbanègre
Joseph, baron Barbanègre, né le à Pontacq (Béarn), mort le à Paris, est un général de brigade du Premier Empire et baron de l'Empire. BiographieFils de Jean Paul Barbanègre, négociant et premier jurat de la ville de Pontacq et d'Elisabeth (ou Isabeau) Fouchet-Dauture son épouse, il est le onzième enfant d'une fratrie de quatorze. La famille Barbanègre était une des plus anciennes familles nobles de Pontacq. Trois des fils de la famille s'engagèrent militairement à l'occasion des guerres de la Révolution française ainsi que des guerres napoléoniennes : Joseph, Jean et Jacques. La Révolution et le ConsulatD’abord marin, puis capitaine dans le 5e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées, en 1794, avec lequel il fait campagne à l’armée des Pyrénées-Orientales. À la suite d’une grave blessure il est réformé en 1796 et ne reprend son service actif que le avec le grade de capitaine. Le , il est nommé chef de bataillon dans la Garde consulaire. Carrière sous le Premier EmpireColonel du 48e régiment d’infanterie de ligne le , il se distingue lors de la bataille d'Austerlitz et est fait commandant de la Légion d'honneur le . Lors des campagnes de Prusse et de Pologne de 1806 et 1807, il se fait remarquer aux batailles d’Iéna et d’Eylau. En 1808 il devient baron de l'Empire, participe à toutes les campagnes de la Grande Armée et après avoir contribué puissamment au gain des batailles d’Eckmühl, de Ratisbonne, et de Wagram il est promu général de brigade le . En 1812, il prend part à campagne de Russie et se couvre de gloire à Krasnoïe et au passage du Niémen. Ayant reçu une grave blessure, il est forcé de s’arrêter à Stettin qu’il défend vaillamment et ne rend cette ville le , qu’après neuf mois de siège. Prisonnier de guerre lors de la capitulation de la ville, il ne rentre en France qu’en . Durant la Première Restauration, il est nommé inspecteur adjoint d’infanterie. Les Cent-Jours et le siège de HuningueLors des Cent-Jours, l’Empereur lui confie le commandement du département du Loiret puis l’envoie le à Huningue qu’il défend contre les Autrichiens. Pendant deux mois et avec seulement 135 hommes valides, il résiste à l’armée de l’archiduc Jean, forte de plus de 20 000 hommes. La place ne capitule que le après l’abdication de Napoléon Ier, et après 12 jours de tranchée ouverte. Il obtient tous les honneurs de la guerre[1]. Sous la RestaurationLors de la Seconde Restauration, en raison de son ralliement à Napoléon, il est laissé en disponibilité et meurt à Paris le . Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise dans le quartier réservé aux maréchaux et généraux de l’Empire. HommagesÀ Pontacq, la rue dans laquelle se trouve sa maison natale a été baptisée de son nom et une statue a été érigée en son honneur sur la place de la mairie. Il existe des rues en l’honneur du général Barbanègre, notamment dans le 19e arrondissement de Paris, Auch, Huningue, Pau et Mulhouse. Une ancienne caserne militaire de Mulhouse portait par ailleurs son nom. Distinctions
Armoiries
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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