Joseph-Marie PagetJoseph-Marie Paget
Joseph-Marie Paget, né le à Saint-Julien en Genevois et mort le à Saint-Julien en Genevois, est un évêque du XVIIIe siècle. Il est le centième et dernier titulaire de l'évêché de Genève. BiographieOriginesJoseph-Marie Paget naît le à Saint-Julien-en-Genevois, dans la banlieue de Genève[1], bourg à la frontière entre dans le duché de Savoie et la République de Genève. Il est le fils de Spectable Charles-Antoine Paget, avocat et fiscal des bailliages, et d'Isabeau/Elisabeth Besson[1]. Il a un frère jumeau Jean-Marie[1], ainsi que treize frères et sœurs. Son frère aîné, Proper, et son frère jumeau auront également une carrière ecclésiastique[1]. Il est issu d'une famille d'hommes de lois[2]. Son père, à la suite d'études de droit à l'Université de Valence en Dauphiné, est notaire, puis avocat fiscal au Sénat de Savoie et juge-mage des bailliages de Gaillard et de Ternier. Il est anobli en 1749. Elisabeth Besson est la fille d'un médecin de Seyssel. CarrièrePaget est successivement vicaire à Seyssel, convicteur et président de la Superga, abbé de Saint-Christophe de Bergamasco, réformateur des études en Savoie (1768), prévôt de la cathédrale de Genève (1771) et grand-vicaire du diocèse (1780). Il refuse l'archevêché de Sassari, en 1784, mais il accepte le siège de Genève, en 1787, après la mort de jean-Pierre Biord[2]. Il sera sacré à Annecy le . Comme son diocèse s'étend en France, il est obligé de prendre part à ce qui se passe dans ce pays relativement à la religion, et publie des lettres pastorales et des mandements contre les innovations de l'assemblée constituante. Lorsque les révolutionnaires entrent en Savoie, Paget quitte Annecy le , et passe en Piémont[3]. Le roi de Sardaigne lui offre l'évêché de Pignerol qu'il refuse. En 1798, il passa en Italie, demeure deux ans chez Giovanni Andrea Avogrado, l'évêque de Vérone et vient ensuite à Padoue, où il exerce même les fonctions épiscopales, à la demande du vicaire capitulaire. Paget donne sa démission le [4], et revient à Saint-Julien à la suite d'une amnistie[5]. Le , à la suite de la disparition du diocèse de Genève, Annecy perd le siège épiscopal au profit de Chambéry qui se voit annexé le titre de Genève : on parle désormais du diocèse de Chambéry & Genève. BlasonL'évêque porte D'azur au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'argent (deux en chef, & une en pointe ?)[6] Sources et références
Voir aussiBibliographie
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