Joseph-Louis-Thomas GirodJoseph-Louis-Thomas Girod
Joseph-Louis-Thomas Girod (italianisé en Tommaso Giuseppe Luigi Girod), né le à Rumilly et mort le à Bourdeau, est un magistrat et un homme politique savoyard du royaume de Sardaigne, puis français. BiographieJoseph-Louis-Thomas Girod[Note 1] naît le à Rumilly[2],[3],[4], dans le département français du Mont-Blanc[5]. Le duché de Savoie a été annexé par la France en 1792. Il effectue ses études dans sa ville natale, au collège de Rumilly, avant de partir poursuivre des études de droit à Turin[2]. Entré dans la magistrature en 1822[3],[4], Louis Girod fait carrière pendant 18 ans au-delà des monts, avant de revenir sur les terres savoyardes[5]. Parmi ses différentes fonctions en Piémont, il sera substitut de l'avocat fiscal à Turin, puis sénateur de la ville de Gênes (1838)[3],[4],[5]. En 1840, il revient dans le duché de Savoie pour intégrer le Sénat de Savoie, en 1840[3],[4], puis avocat fiscal à la cour d'appel de Savoie[5], par décret du et ce jusqu'en 1858[2]. La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Les électeurs du collège de Rumilly portent leur choix sur lui, alors qu'il est conseiller d'appel, au mois de mai[2], pour les représenter la Savoie, au parlement du royaume de Sardaigne, à Turin, lors de la Ire législatures, qui débute le [3],[4]. Il démissionne cependant le [3]. C'est l'avocat Joseph Ginet qui lui succèdera[3]. Au cours de l'année 1858, il est nommé conseiller à la Cour de cassation, ainsi que sénateur du royaume de Sardaigne[2],[4],[5]. En 1859, il refuse de devenir ministre de la Justice[2]. Il rentre à Chambéry où il est nommé premier président de la cour d'appel de Chambéry[2],[4],[5]. Au lendemain de l'annexion de la Savoie à la France, il est maintenu à ce poste jusqu'à sa mort[2]. Il est l'héritier des biens de la famille de Conzié, notamment à Bloye, acquis par un parent[4]. Le , il achète aux héritiers de Madame Métral le château de Bourdeau, dans lequel il entreprend des aménagements[6]. Louis Girod meurt le dans son château de Bourdeau[2],[7], dans le département de la Savoie (le site italien confond avec la ville de Bordeaux)[5]. DécorationsJoseph-Louis-Thomas Girod a été fait[5],[3] : Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
|